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Tout d’abord, Mme Clarck s’est dit ravie des progrès réalisés pour optimiser le potentiel touristique dont regorge la région du Nord, notamment la ville de Chaouen. Un constat de visu qui constitue une véritable opportunité afin de relancer l’emploi.
Par ailleurs, l’administratrice a salué les efforts déployés par le Maroc en matière notamment de réduction de la pauvreté, soulignant toutefois la nécessité de redoubler d’efforts dans les domaines de la scolarisation des enfants et de la santé maternelle. En effet, les indicateurs humains demeurent en deçà des résultats escomptés. Les trois composantes qui les déterminent, en l’occurrence le PIB par habitant, le statut de la santé et le degré d’alphabétisation ne sont pas très reluisantes. Preuve en est la place fort peu honorable qu’occupe le Maroc dans le classement du rapport mondial sur le développement humain pour l’année 2011. Œuvrer pour une généralisation de l’enseignement et lutter contre la déperdition scolaire contribueront largement à changer la donne, comme l’a souligné Mme Clarck.
D’un autre côté, le PNUD accompagne le Maroc dans sa stratégie de développement des énergies renouvelables. Pour ce, l’organisme onusien tient à faire profiter le Royaume de son expérience et de son savoir-faire afin de l’aider à couvrir 42% de ses besoins, par les énergies renouvelables, a expliqué Mme Clarck.
Il va sans dire que tous ces programmes ont un coût. A cet effet, le pnud a prévu pour la période 2012-2016 une enveloppe de 140 millions de dollars, comme l’a rappelé M. Pouezat. 13 millions de dollars ont été consacrés à l’année en cours.
Evoquant le Printemps arabe, Mme Clarck a qualifié de «révolution paisible», le processus de réformes politiques entamées par le Maroc et qui ont été couronnées par une Constitution largement adoptée. En somme, un modèle et une locomotive pour beaucoup d’autres pays. Toutefois, des lois organiques doivent suivre indéniablement afin d’installer les nouveaux mécanismes de démocratie tels que «la Haute autorité de régulation».
Pour rappel, le portefeuille des programmes de développement initiés par le PNUD s’articule autour de trois grands axes prioritaires, en l’occurrence la lutte contre la pauvreté, l’environnement et l’énergie, la gouvernance et le développement humain. Ce programme a déployé des efforts remarquables au Maroc pour mettre en œuvre de nombreux projets visant le développement du pays et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement à l’horizon 2015. Par ailleurs, le PNUD s’investit dans la coordination des activités du système des Nations unies.