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Le Musée Yves Saint Laurent, qui sera inauguré le 19 octobre à Marrakech, retrace l'influence du Maroc sur les créations de ce couturier français, écrit jeudi le quotidien français Libération. Sous le titre: "Marrakech : un abri de lumière pour Saint Laurent", la publication relève que la ville qu'Yves Saint Laurent découvre en 1966 a nourri l’exotisme de ce Parisien natif d’Oran, notant que la photographie du couturier en djellaba, qui dissimule l’entrée du bâtiment, le confirme. Frappé par les couleurs dans les rues, le couturier français a revisité tarbouchs, burnous et caftans, indique le quotidien, soulignant que Saint Laurent transpose en vêtements le jardin du peintre Majorelle, acheté avec Pierre Bergé en 1980, et qui jouxte aujourd’hui le musée.
Ce projet est aussi le rêve d’un passé authentique, estime Libération, faisant savoir que le musée assume cette vision avec son style arts déco et ses matériaux patinés. "Le clinquant laiton deviendra vite vert-de-gris. C’est l’étrange sensation qu’on a devant ce bâtiment aux échos années 20 : les relations entre le Maroc et la France semblent pacifiées sur l’autel d’une esthétique sans âge", décrit l'auteur de l'article. Et d’ajouter que le Marrakech de Saint Laurent se veut aussi en retrait du monde, d'autant plus que le caftan comme le salon marocain autorisent l’abandon des codes mondains.
"Passé l’entrée du musée, le visiteur pénètre un espace circulaire, ceint de vitraux et qui débouche vers le ciel", affirme le journal, ajoutant que la galerie Yves Saint Laurent, point d’orgue du parcours, prolonge cette impression. Le musée est une des entreprises destinées à convertir le couturier en artiste, voire en œuvre, écrit le quotidien, précisant que la galerie ouvre par la robe Mondrian, suspendue dans une lumière immanente. Suivent des œuvres au carré comme la robe Iris d’après Van Gogh, figure du génie s’il en est, "chef-d’œuvre" du brodeur Lesage qui en fait la veste "la plus chère du monde", ajoute Libération, faisant savoir que tout le musée est rythmé par des images qui soulignent l’appétit visuel du couturier, son statut de dessinateur et sa proximité avec nombre d’artistes. L’enveloppe du bâtiment avec son appareillage de briques censé figurer du textile (et l’intérieur une doublure) rappelle les murailles qui cachent les riads, note le quotidien, précisant que l'édifice qui semble monumental sur les vues de synthèse, est en réalité modeste, sur une parcelle étroite, et de plain-pied.
Le musée comprend plusieurs salles dont l’une servira à des expositions d’art, d’anthropologie et de botanique, une galerie de photographie et un auditorium qui accueillera concerts, conférences et projections, outre une bibliothèque publique qui rassemble 6000 ouvrages sur l’histoire du Maroc et sur la culture berbère, rapporte le journal. "Marrakech incarne ainsi à la perfection la manière dont le tourisme modèle le monde : le luxe y est «intemporel» et les traditions «immémoriales»", conclut le journal.
Ce projet est aussi le rêve d’un passé authentique, estime Libération, faisant savoir que le musée assume cette vision avec son style arts déco et ses matériaux patinés. "Le clinquant laiton deviendra vite vert-de-gris. C’est l’étrange sensation qu’on a devant ce bâtiment aux échos années 20 : les relations entre le Maroc et la France semblent pacifiées sur l’autel d’une esthétique sans âge", décrit l'auteur de l'article. Et d’ajouter que le Marrakech de Saint Laurent se veut aussi en retrait du monde, d'autant plus que le caftan comme le salon marocain autorisent l’abandon des codes mondains.
"Passé l’entrée du musée, le visiteur pénètre un espace circulaire, ceint de vitraux et qui débouche vers le ciel", affirme le journal, ajoutant que la galerie Yves Saint Laurent, point d’orgue du parcours, prolonge cette impression. Le musée est une des entreprises destinées à convertir le couturier en artiste, voire en œuvre, écrit le quotidien, précisant que la galerie ouvre par la robe Mondrian, suspendue dans une lumière immanente. Suivent des œuvres au carré comme la robe Iris d’après Van Gogh, figure du génie s’il en est, "chef-d’œuvre" du brodeur Lesage qui en fait la veste "la plus chère du monde", ajoute Libération, faisant savoir que tout le musée est rythmé par des images qui soulignent l’appétit visuel du couturier, son statut de dessinateur et sa proximité avec nombre d’artistes. L’enveloppe du bâtiment avec son appareillage de briques censé figurer du textile (et l’intérieur une doublure) rappelle les murailles qui cachent les riads, note le quotidien, précisant que l'édifice qui semble monumental sur les vues de synthèse, est en réalité modeste, sur une parcelle étroite, et de plain-pied.
Le musée comprend plusieurs salles dont l’une servira à des expositions d’art, d’anthropologie et de botanique, une galerie de photographie et un auditorium qui accueillera concerts, conférences et projections, outre une bibliothèque publique qui rassemble 6000 ouvrages sur l’histoire du Maroc et sur la culture berbère, rapporte le journal. "Marrakech incarne ainsi à la perfection la manière dont le tourisme modèle le monde : le luxe y est «intemporel» et les traditions «immémoriales»", conclut le journal.