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Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le Nord du Mali en 2012, a revendiqué vendredi l'attentat de la veille à Tombouctou, et affirme avoir "ouvert un autre foyer de conflit" dans cette ville.
Une tentative d'incursion d'islamistes à l'aéroport a commencé par l'explosion d'une voiture piégée, première attaque de ce genre dans cette ville historique. Comme les autres grands centres du Nord du Mali, Tombouctou a été libérée fin janvier par des troupes franco-maliennes des groupes islamistes armés, dont Aqmi qui contrôlaient la région depuis 2012.
D'après la source malienne, ce sont au total "cinq soldats maliens" qui ont été touchés "lorsque les Français ont tiré sur un véhicule de l'armée malienne qu'ils ont pris pour un véhicule des jihadistes".
Des coups de feu ont été entendus durant presque toute la nuit dans le secteur de l'aéroport. Les combats ont pris fin dans le secteur "depuis 7 heures du matin", selon l'armée française.
En pleine guerre, la France a annoncé jeudi le rappel de son actuel ambassadeur au Mali, Christian Rouyer, avant la fin de sa mission. Il doit être remplacé par Gilles Huberson, directeur d'une cellule spéciale consacrée au Mali et au Sahel, selon le ministère des Affaires étrangères.
Ce changement s'inscrit dans le cadre d'une valse récente de plusieurs diplomates travaillant sur les dossiers malien et sahélien, même si le Quai d'Orsay a récusé toute "purge".
Mais c'est dans le massif des Ifoghas (extrême nord-est) que se concentrent depuis plusieurs semaines les opérations, conduites dans cette zone par des soldats français et tchadiens contre les jihadistes qui s'y sont retranchés.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté jeudi à Genève une résolution qui ne fait aucune référence aux soldats maliens accusés d'exercer des représailles contre les communautés touareg et arabes, souvent assimilées aux jihadistes.