
-
Nasser Bourita : Le Maroc, conformément à la vision de SM le Roi, considère la Russie comme partenaire fiable et constructif
-
Sergueï Lavrov : La Russie et le Maroc fermement déterminés à renforcer davantage les relations traditionnellement amicales, de confiance et de partenariat stratégique
-
Le Maroc et la Russie d’accord sur le fait que le droit international ne peut être interprété pour entraver le règlement de la question du Sahara marocain
-
La Russie salue le rôle de SM le Roi, Président du Comité Al-Qods, pour le règlement pacifique de la question palestinienne
Intervenant lors de cette réunion, en prélude des élections du nouveau leadership de l’UA, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné cette vision Royale selon laquelle le Maroc ne vise pas à acquérir le leadership en Afrique, c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership.
Le ministre a cité dans ce sens le Discours Royal devant le 28ème sommet de l’Union africaine (UA) en 2017 dans lequel le Souverain avait affirmé que “...certains avancent que, par cet engagement, le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership”.
M. Bourita a, à cet égard, relevé que le Royaume a fait le choix responsable de participer aux élections visant à mettre à la disposition de l’organisation les profils les plus qualifiés pour contribuer au rayonnement de cette institution.
“La participation à cette compétition salutaire n’émane pas d’une volonté hégémonique comme certains le laisseraient entendre. Elle est, par contre, le reflet d’un attachement viscéral au panafricanisme et aux causes nobles du continent et de ses citoyens”, a-t-il enchaîné.
Elle est également la traduction fidèle de la ligne de conduite édictée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dans son discours du 31 janvier 2017, a ajouté le ministre.
M. Bourita a souligné que “nous avons besoin, plus que jamais, de leaders capables d’alléger le poids de la bureaucratie qui pèse sur notre Organisation, de rendre son mode de gestion plus transparent, plus connecté aux réalités africaines et ses actions sur le terrain plus efficientes, et capables de mettre fin au cloisonnement qui empêche la bonne coordination entre ses différents organes”.
Sans un leadership fort et déterminé à la tête de l’Organisation panafricaine, les objectifs escomptés risquent de rester des vœux pieux, a-t-il insisté.