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Le lanceur avait décollé du Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou à 22h42 locales (01H42 GMT,). La séparation de ce satellite d'une masse d'environ 1,1 tonne est intervenue 55 minutes et 33 secondes après le décollage, a précisé dans un communiqué Arianespace, la société qui commercialise les lancements.
Le satellite « Mohammed VI – A » doit servir notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l'aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu'à la surveillance des frontières et du littoral, a aussi indiqué Arianespace.
Le satellite a été réalisé par le consortium Thales Alenia Space et Airbus pour le Royaume du Maroc. Il s'agit du dixième tir de l'année, et du onzième avec le lanceur Vega depuis le début de son exploitation au CSG en 2012, avait souligné lundi Arianespace.
Il convient de rappeler que le premier satellite marocain avait été lancé le 10 septembre 2001 à l'aide de la fusée russe Zenit-2 sur une orbite circulaire basse à 1000 km, tirée à partir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
La conception, la construction des sous-systèmes, le montage et l'intégration de l'ensemble de ce satellite baptisé « Zarkae Al Yamama » par Feu S.M Hassan II avaient été réalisés par des chercheurs marocains. Les tests ont été réalisés grâce au partenariat avec l'université technique de Berlin en Allemagne.
« Zarkae Al Yamama » était un satellite à défilement, c'est-à-dire qu'il effectuait chaque jour quatorze révolutions autour de la Terre, dont quatre au-dessus du Maroc et qu’il était censé opérer pendant un peu plus de deux ans, pour des missions scientifiques d'essais de technologies nouvelles.