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Le Royaume se félicite également de la qualité des débats qui ont marqué la 11ème session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la défense, la sûreté et la sécurité (CTSDSS) de l'Union africaine (UA) qui démontre l’engagement collectif des Etats membres dans un contexte où les défis sécuritaires, notamment les menaces d’acteurs non étatiques touchent l’unité, la stabilité et l’intégrité territoriale des Etats africains.
Relever ces défis appelle à la consolidation de l’architecture de paix et de sécurité africaine, notamment à travers l’opérationnalisation des Forces africaines en attente (FAA) et l’appui à la force militaire du G5-Sahel, a souligné la délégation marocaine qui est présidée par Mohamed Arrouchi, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’UA et l’UNECA et comprenant des représentants des départements de la Défense, de la Sûreté et de la Sécurité.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces Armées Royales veille à une nouvelle politique africaine consolidée qui prône, en particulier, la promotion de la paix et de la sécurité du continent africain, sur la base d’une coopération Sud-Sud, solidaire, agissante et à destinée commune. En effet, «la coopération militaire avec notre environnement africain n’a jamais souffert de faiblesse. Au contraire, elle s’est raffermie et diversifiée davantage depuis des décennies».
C’est dire l’engagement ferme et résolu au plus haut niveau du Royaume, en faveur du règlement pacifique des différends, en œuvrant, à travers la médiation, à atténuer les tensions et à favoriser l’émergence de solutions pacifiques aux différents conflits. Il s’agit là d’une constante de la politique étrangère marocaine, a rappelé la délégation marocaine.
La complexité des défis sécuritaires en Afrique nécessite des réponses holistiques prenant en considération l’interdépendance entre la paix et la sécurité et le développement économique et social. De telles approches ne sauraient être conçues et établies de manière précipitée et requièrent l’adhésion et l’appropriation effective des Etats membres à travers un processus intergouvernemental minutieux et rigoureux, mené de sorte à permettre l’implication de l’ensemble des parties prenantes, note-t-elle.
La 11ème réunion ordinaire du CTSDSS de l'Union africaine qui a clos vendredi au siège de l’UA à Addis Abéba, ses travaux, a été marquée par la participation notamment de ministres de la Défense, de chefs d'état-major et chefs de service de sûreté et de sécurité des Etats membres de l'UA ou leurs représentants.
Les travaux de cette session ont été précédés par une réunion de deux jours des experts qui a examiné des questions d’une grande importance pour le continent africain, notamment liées aux Forces africaines en Attente, à la politique de conduite et la discipline dans le cadre des opérations de soutien à la paix de l’UA, au cadre politique de l’UA sur la réforme de la sécurité, au contrôle des armes légères et de petit calibre ainsi qu’à la gouvernance des frontières. La réunion des experts a conclu ses travaux par l'adoption d'un rapport qui a été soumis à la réunion des chef d'état-major puis à celle des ministres chargés de la Défense, de la Sûreté et de la Sécurité.
Le président de la commission note que le rapport fournit une mise à jour sur les progrès accomplis depuis la 10ème réunion ordinaire du Comité technique spécialisé sur la défense, la sûreté et la sécurité (CTSDSS), tenue en janvier dernier à Addis Abéba.
Le rapport recommande notamment au CTSDSS d’approuver son règlement intérieur, l’approbation du Protocole d’accord entre la Commission de l’UA et les CER/MR sur l’emploi de la FAA, du Plan de travail mis à jour de Maputo sur le renforcement de la FAA 2016-2020, de la politique de l’UA sur la conduite et la discipline dans les opérations de soutien à la paix, de la politique de l'UA sur la prévention de l'exploitation et des abus sexuels dans les opérations de soutien à la paix.
Il exhorte, entre autres, les Etats membres de l’UA à soutenir l’opérationnalisation de la CBLT (commission du bassin du lac Tchad), y compris le détachement d’officiers à leur propre frais, et à trouver des capacités de soutien stratégiques pour les opérations de soutien à la paix de l’UA et de faciliter l’évaluation desdites capacités.