Le Maroc à l'honneur au Festival international des Monodrames de Carthage


Libé
Jeudi 1 Avril 2021

           
Le Maroc a été l’invité d’honneur de la troisième édition du Festival international des Monodrames de Carthage, organisé du 25 au 28 mars à Tunis et à Hammamet.
Lors de la clôture de ce rendez-vous international, l’ambassadeur du Maroc en Tunisie, M. Hassan Tariq s’est dit "fier" de voir le Maroc choisi comme invité d’honneur de cette manifestation, qui ne cesse de se développer, de proposer des nouveautés et de gagner de notoriété, au fil des ans.
Il a mis l’accent la solidité des relations théâtrales entre tous les pays et sociétés arabes, rappelant dans ce sens la profondeur de la relation qui unit les dramaturges marocains à leurs homologues tunisiens.
Le diplomate a relevé que le dramaturge marocain feu Tayeb Saddiqi s’est produit dans presque toutes les villes tunisiennes.
Tout en exprimant son soutien à cette expérience théâtrale arabe, il a rappelé que le théâtre a toujours été un appel au dialogue, à l'ouverture et au partage, ainsi qu’un moyen de lutter, dans le cadre d’une bataille existentielle, contre toutes les formes d'extrémisme et de réclusion.
Il a expliqué qu’en organisant cette manifestation après une suspension de plusieurs mois à cause du nouveau coronavirus, le théâtre prouve encore une fois qu'il est capable de vaincre cette terrible épidémie, et qu'"il est capable de nous emmener là où il y a l'être humain et là où se trouvent les valeurs humaines les plus fortes et les plus profondes".
Pour sa part, le dramaturge et acteur Ikram Azouz, directeur du festival, a indiqué qu'après la Palestine et l’Irak lors des précédentes éditions, le Maroc a été choisi comme invité d’honneur de cette édition.
Il a, par ailleurs, mis l'accent sur les spécificités de cette édition qui cherche à dynamiser la scène culturelle et artistique arabe, rappelant les défis de la conjoncture sanitaire à cause de la pandémie du Covid-19, qui a largement impactée les professionnels du secteur culturel.
Lors de cette soirée haute en couleurs, les costumes traditionnels marocains ont été à l’honneur lors d’un défilé de mode de la styliste Ismahane Trari organisé sous le signe "Joie de voisinage".
Dans une déclaration à la MAP, la styliste de la haute couture marocaine résidante à Hammamet a souligné que l’objectif consiste à faire connaître les costumes traditionnels marocains, notamment le Caftan, au public tunisien.
Elle a ajouté que ce défilé de mode est une occasion pour prévaloir la diversité et la richesse de l'artisanat marocain, à travers une collection reflétant l'authenticité de cet art marocain ancestral.
Elle s’est déclarée "fière" de cette expérience étant donné que le caftan marocain est très apprécié dans ce pays maghrébin.
La cérémonie de clôture, à laquelle ont assisté plusieurs personnalités notamment du monde de la culture et de la politique, dont le consul général du Royaume à Tunis, M. Ali Benaissa et le célèbre compositeur et interprète irakien, Nasser Shemma, a été agrémentée par une soirée artistique animée par la chanteuse marocaine Oufae Khaless.
Dès l'entrée en scène, le courant est passé entre Ouafae Khales et son public tunisien qui reprenait en chœur des reprises de classiques des maîtres de la chanson marocaine, dont "Alach ya Ghzali" de Maati Belkacem, "Marsoul Al Hob" de Oubdelouahab Doukkali, "Yak Ajerhi" de diva Naima Samih et "j'en ai marre" de Najat Atabou.
Des spectacles de théâtre, en compétition et hors compétition, représentant huit pays arabes étaient au line-up de ce Festival international des Monodrames de Carthage.
Le spectacle "Hareb mena addawla al islamya" (fugitif de l'Etat islamique), interprété par le Tunisien Mounir Laamari et mis en scène de Walid Daghsni a remporté le grand prix de ce festival, alors les 2ème et 3ème prix sont revenus respectivement à l'Irakien Hossein Haref et au Bahreïni Jamal Ghilan.
Le Maroc a été présenté lors de ce festival par les spectacles "Ana w hya, hya w ena" (Moi et elle, elle et moi) d’après un texte du dramaturge marocain Abdelkrim Berechid, et "Etbaaani" (suis moi) de Rachid Belhajjar.


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