“Le Mans 66”, blockbuster hollywoodien à l'ancienne


Vendredi 13 Septembre 2019

“Le Mans 66”, blockbuster hollywoodien à l'ancienne
Avec "Le Mans 66", film d'action à gros budget sur la mythique course d'endurance automobile française, le réalisateur américain James Mangold est fier d'avoir fait un blockbuster "à l'ancienne", sans super-héros ni profusion d'effets spéciaux. "Avengers: Endgame", "Le Roi Lion", "Toy Story 4", "Captain Marvel"... La liste des plus gros succès commerciaux de l'année 2019 regorge jusqu'ici de dessins animés, d'adaptations, de suites et de héros en costumes moulants. De quoi faire regretter à James Mangold le bon vieux temps des superproductions hollywoodiennes "qui n'étaient pas entièrement tournées dans des studios, devant des fonds verts". "Quand Hollywood faisait de gros films, mais pas forcément pour des enfants de 12 ans", a insisté le réalisateur américain mardi lors du Festival du film de Toronto. Son "Le Mans 66", dont le budget avoisine les 100 millions de dollars, raconte comment Henry Ford II a tenté de redorer le blason du constructeur américain en s'attaquant au mythe Ferrari lors de l'édition 1966 de la célèbre course automobile des 24 Heures du Mans.
James Mangold a voulu éviter les effets spéciaux pour les principales scènes de course afin de ne pas donner l'impression à ses acteurs de "jouer dans un caisson". "Vous pouvez dire que c'est passé de mode ou un retour en arrière, ça me va", a-t-il assumé. Ses deux interprètes principaux, Christian Bale et Matt Damon, ont tout de même été secondés par des pilotes professionnels au volant des bolides d'époque construits pour l'occasion.
Après avoir pris une vingtaine de kilos pour camper le rôle de l'ancien vice-président américain Dick Cheney dans "Vice", Christian Bale a été mis au régime sec pour pouvoir rentrer dans le baquet de sa Ford, un de ses spectaculaires changements de poids dont il a le secret. "Ces voitures ne sont pas du tout faites pour des hommes corpulents", a plaisanté l'acteur gallois, qui interprète Ken Miles, un pilote à la fois "excentrique, passionné et un peu fou" face à un "danger omniprésent"."Je vous garantis qu'aucun de ces hommes n'aurait pris le départ de ces courses sans cette part de danger", a-t-il avancé.
"Le Mans 66" --"Ford v Ferrari" dans sa version originale-- doit sortir le 15 novembre aux Etats-Unis et quelques jours plus tard dans le reste du monde.


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