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Toutefois, les diplomates ne semblaient pas pressés mardi aux Nations unies de prendre une décision alors qu’il reste dix semaines avant la date prévue pour l’entrée en fonction de l’Arabie saoudite, le 1er janvier. Certains espèrent même que Ryad changera d’avis.
Samedi, le groupe des pays arabes aux Nations unies a d’ailleurs demandé à l’Arabie saoudite de reconsidérer sa décision, officialisée la veille pour montrer le mécontentement de Ryad à propos de la gestion par la communauté internationale de la crise en Syrie et des autres foyers de tension au Proche-Orient.
L’ambassadeur de France auprès des Nations unies, Gérard Araud, a expliqué qu’il n’y avait pas de procédure établie pour enclencher le remplacement de l’Arabie saoudite “parce que c’est la première fois que ça arrive”. “Cela sera fait dans quelques semaines, je pense. Cela prendra du temps”, a-t-il dit
Pour assurer la diversité du Conseil de sécurité, ses dix membres non permanents sont constitués de trois représentants de l’Afrique, deux de l’Asie et de l’Océanie, un d’Europe de l’Est, deux d’Amérique latine et deux d’Europe de l’Ouest. Ils sont renouvelés par moitié chaque année pour un mandat de deux ans.
Sans que ce soit officiel, il est fait en sorte que les pays arabes, qui sont répartis entre les groupes Asie et Afrique, aient toujours au moins un siège au Conseil de sécurité.
L’Arabie saoudite, avant son refus, était le candidat arabe du bloc Asie-Océanie. Comme le Koweït s’était proposé pour être le candidat arabe suivant, certains diplomates estiment que l’émirat pourrait être une solution de remplacement possible.
“Il ferait un bon candidat, mais c’est à lui de décider”, a déclaré l’ambassadeur de Russie, Vitali Tchourkine.
Un autre diplomate, du groupe Asie-Océanie, décrit l’ambassadeur du Koweït, Mansour al Otaibi, comme “très enthousiaste” à l’idée. Celui-ci n’a pu être joint dans l’immédiat.