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Ce nouvel accord quinquennal signé vendredi va permettre "d'investir davantage de ressources pour approfondir notre disponibilité militaire et l'interopérabilité", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à l'ouverture d'un sommet en ligne entre les chefs de la diplomatie et de la défense des deux pays.
La nouvelle enveloppe du Japon s'élève à 211 milliards de yens par an, soit 1.055 milliards de yens au total (8 milliards d'euros), selon le ministère japonais des Affaires étrangères interrogé par l'AFP. Cela revient à une hausse d'environ 5% par rapport à la période précédente.
En vertu d'un traité de sécurité nippo-américain datant de 1960, Washington assure la protection militaire du Japon, qui ne dispose que de "Forces d'autodéfense" aux moyens et missions limitées.
Mais Tokyo est mis à contribution pour les coûts associés à la présence des quelque 50.000 militaires américains stationnés sur son territoire.
M. Blinken a rappelé vendredi les "actions provocatrices de Pékin qui augmentent les tensions dans le détroit de Taïwan, ainsi que dans les mers de Chine orientale et méridionale".
Il a aussi décrit les programmes balistiques de la Corée du Nord comme une "menace persistante", alors que Pyongyang a revendiqué cette semaine avoir procédé au tir d'essai d'un missile hypersonique.
Dans une déclaration commune, les chefs américains et japonais des Affaires étrangères et de la Défense ont aussi exprimé vendredi leurs "vives et persistantes inquiétudes" au sujet des violations des droits de l'Homme dans la province chinoise du Xinjiang et à Hong Kong, et ont appelé à la "paix et stabilité" dans le détroit de Taïwan.
Le sommet américano-japonais de vendredi est toutefois intervenu au milieu de frictions entre Tokyo et Washington, du fait d'importants foyers de Covid-19 sur des bases américaines au Japon, en particulier dans le département d'Okinawa (sud-ouest) où la majorité d'entre elles sont situées.
Des autorités locales japonaises accusent les forces américaines d'être à l'origine de la recrudescence de l'épidémie dans plusieurs zones de l'archipel.
Le gouvernement nippon a autorisé vendredi de nouvelles mesures sanitaires jusqu'au 31 janvier dans les départements d'Okinawa et de Yamaguchi (ouest), lequel accueille une base aérienne américaine, ainsi que dans le département voisin de Hiroshima.
Le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a rappelé vendredi avoir enjoint à Washington de "renforcer ses mesures anti-infection" sur ses bases militaires au Japon.
Alors qu'il était jusqu'à présent épargné par la vague Omicron grâce à des restrictions strictes à ses frontières - auxquelles les militaires américains ne sont cependant pas soumis - le Japon a enregistré jeudi plus de 4.000 nouveaux cas de Covid-19, un plus haut depuis mi-septembre.