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Le Hezbollah libanais annonce mercredi l'assassinat de l'un de ses leaders près de Beyrouth, accusant directement Israël, l'ennemi juré du parti chiite.
"La Résistance islamique annonce la mort de l'un de ses leaders, le martyr Hassan Hawlo al-Lakiss, qui a été assassiné près de sa maison dans la région de Hadath", à l'est de Beyrouth, a annoncé le mouvement dans un communiqué repris par sa chaîne de télévision Al Manar.
"L'accusation directe est dirigée naturellement contre l'ennemi israélien qui a tenté d'éliminer notre frère martyr à plusieurs reprises et dans plusieurs endroits, mais ses tentatives avaient échoué jusqu'à celle d'hier soir", a indiqué le communiqué.
"Cet ennemi doit assumer l'entière responsabilité et toutes les conséquences de ce crime ignoble", a poursuivi le parti.
D'après une source proche du Hezbollah, le leader était très proche du chef du parti chiite, Hassan Nasrallah.
Son assassinat est intervenu mardi vers minuit, peu de temps après une interview télévisée du chef du parti.
Cet assassinat intervient alors que le mouvement armé combat depuis des mois auprès du régime syrien de Bachar al-Assad, lui permettant de remporter des victoires sur le terrain face aux rebelles.
Par ailleurs, le chef du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, a indiqué mardi qu'il avait récemment reçu un émissaire du Qatar pour une première rencontre entre les deux parties autrefois proches mais que le conflit syrien a éloignées.
"Nous avons eu des discussions. Une ligne de communication entre nous et le Qatar a été (récemment) rouverte mais dans une certaine limite", a déclaré Nasrallah à la chaîne de télévision libanaise OTV.
Il n'a pas précisé l'identité, ni le rang de l'émissaire qatari, mais a seulement reconnu que l'entrevue avait eu lieu au cours des derniers jours.
Le Hezbollah, appartenant à la communauté chiite, avait développé des liens très étroits avec le Qatar, l'émirat ayant financé la reconstruction de nombreux villages détruits lors du conflit contre Israël en 2006.
En 2010, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al Thani, s’était rendu dans le sud du Liban dans le fief du groupe islamiste et avait inauguré plusieurs projets dans le village de Bint Djbeil où les combats avec Tsahal avaient été particulièrement violents.
Mais les relations entre l'émirat et le groupe armé se sont dégradées lorsque le Qatar a pris le parti des insurgés syriens contre le président Bachar al Assad, allié du Hezbollah.
Le conflit syrien a ranimé les tensions entre communautés chiite et sunnite, cette dernière étant au pouvoir dans la plupart des pays du Golfe, dont le Qatar et l'Arabie saoudite.