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Retardé de publication, selon une source proche de la réunion, en raison de réserves émises par la délégation libyenne sur le chapitre initial consacré au Proche-Orient, la déclaration finale de la rencontre met en garde contre "les effets dangereux d'une telle situation sur les efforts de paix dans la région".
L'armée israélienne a fixé de nouvelles règles durcissant les conditions de séjour en Cisjordanie. En vertu de cette modification, mardi, quiconque arrêté en Cisjordanie sans permis israélien est menacé d'expulsion sous trois jours, voire risque jusqu'à sept ans de prison.
Depuis son lancement dans les années 90, ce forum a rassemblé pour la première fois dans la capitale tunisienne, jeudi et vendredi, les dix chefs de la diplomatie des pays partenaires, cinq de la rive nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal) et cinq de la rive sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie).
Au terme de leurs travaux, ils ont "demandé instamment au gouvernement israélien de mettre immédiatement fin à toutes les activités de colonisation à Jérusalem-Est et dans le reste de la Cisjordanie", jugeant "illégales" ces colonies, qui constituent en outre "un obstacle aux perspectives de paix".
Ils ont dit espérer que le prochain sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévu à Barcelone, puisse contribuer à "concrétiser à bref délai la solution des deux Etats", palestinien et israélien, et souhaité la réunion d'une conférence internationale "le moment venu (...) pour réaliser cet objectif".
Par ailleurs, des familles de détenus palestiniens et des militants internationaux en grève de la faim pendant 24 heures. C'était l'un des événements organisés ce samedi 17 avril dans la bande de Gaza pour marquer la Journée du prisonnier palestinien. Des manifestations ont eu lieu dans les Territoires palestiniens où les deux factions rivales, Fatah et Hamas, ont demandé ensemble la libération de Palestiniens détenus en Israël.
Hamas et Fatah, côte à côte, dans une manifestation à Gaza, cela n’était pas arrivé depuis trois ans.
A Ramallah, en Cisjordanie, un millier de personnes ont défilé en brandissant les portraits de leurs proches détenus en Israël.
La question des prisonniers est l’une des plus sensibles dans la société palestinienne. Rares sont les familles qui n’ont pas compté au moins un prisonnier dans leur rang.
Depuis 1967, 760.000 Palestiniens sont passés par les prisons israéliennes. Aujourd’hui, ils sont 7 000 prisonniers palestiniens en Israël. Parmi eux, 237 sont en détention administrative, sans aucune charge ni procès, parfois depuis des années.
Mahmoud Abbas a estimé qu’il ne peut y avoir de règlement du conflit sans leur libération. Le président palestinien a aussi demandé à Israël l’ouverture d’une enquête sur la mort, vendredi 16 avril, d’un prisonnier palestinien, dans une cellule d’isolement.