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Le président de la Commission des relations extérieures du Congrès du Guatemala, Manuel Conde Orellana, a indiqué qu’il « valorise de manière significative les Hautes instructions de S.M le Roi Mohammed VI, données aux ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, afin de coordonner avec les autorités européennes le retour au Maroc de tous les mineurs marocains non accompagnés, dans les conditions légales qui garantissent leur sécurité et leur dignité ».
Dans une lettre adressée à l’ambassade du Royaume à Guatemala, le président de la commission des AE s’est dit confiant qu’aussi bien les autorités marocaines, d’un côté, que les autorités espagnoles et européennes de l’autre, «trouveront des solutions effectives» au phénomène migratoire, avec «une considération spéciale pour les mineurs non accompagnés ».
Il a rappelé que les pays d’Amérique centrale connaissent bien le phénomène de la migration irrégulière, dont le « facteur le plus complexe», selon lui, demeure les jeunes mineurs qui ont besoin d’un « traitement spécial (…), en accord avec le droit international », afin qu’ils ne soient pas soumis au même traitement réservé à un migrant adulte, aussi bien dans le pays d’accueil que dans le pays d’origine. Manuel Conde Orellana a rappelé dans ce cadre les différentes réunions, les forums et les rencontres techniques entre les deux parties pour parvenir à des solutions dans le cadre des conventions internationales relatives au phénomène migratoire.
Lors de la conférence intergouvernementale pour l’adoption d’un pacte mondial sur la migration, tenue à Marrakech (10-11 décembre 2018), « l’engagement et la volonté politique » du Maroc étaient évidents pour trouver une approche adéquate au phénomène migratoire, a rappelé le député guatémaltèque. Il a également indiqué que l’origine de la « tension » entre le Maroc et l’Espagne n’est pas le phénomène migratoire, mais « la présence illégale sur le sol espagnol du chef du Polisario, Brahim Ghali, accusé de crimes contre l’humanité ».