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Le député parlementaire ittihadi a relevé qu’en dépit de la multitude de plans de réformes et de programmes stratégiques, l’état de l’école publique révèle, encore et toujours, des contradictions criardes manifestant les limites de l’efficience des révisions successives quant à l’amélioration du niveau des apprentissages des élèves.
Là-dessus, El Mehdi Al Alaoui a souligné, dans son intervention au nom du Groupe d’opposition ittihadie que l’école publique demeure incapable de s’acquitter de son rôle essentiel consistant à transmettre les connaissances et à promouvoir les enseignements optimaux, considérant que l’indigence des issues des apprentissages converge vers de sérieuses interrogations en matière d’efficience des politiques publiques adoptées dans ce domaine.
Le député usfpéiste a, par ailleurs, mis l’accent sur le phénomène inquiétant de l’abandon scolaire qui se révèle un indice inquiétant traduisant l’échec de nombre de plans et de programmes notamment dans les milieux sociaux vulnérables, induisant l’élargissement de l’exclusion sociale et la réitération des disparités sociales.
Par ailleurs, le député parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, a déploré la persistance de larges disparités entre l’enseignement dans les zones rurales et celui suivi en milieu urbain, aussi bien au niveau des infrastructures, que des ressources humaines et de l’état des apprentissages, de même qu’en ce qui concerne la problématique de l’horaire scolaire, souvent incohérent, ne tenant pas compte des particularités spatiales et sociales de l’environnement des élèves.
Et de conclure en appelant à une réévaluation globale de la réforme de l’enseignement et à l’adoption d’une vision claire et efficiente en plaçant l’école publique au centre des priorités de la gouvernance tout en garantissant l’égalité des chances et la performance de l’enseignement pour l’ensemble des élèves, tous niveaux et catégories confondus.
Pour sa part, la députée parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, Malika Zekhnini a adressé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation une question orale se rapportant au système de l’enseignement distillé en observant l’horaire adapté dans l’université marocaine avec tout ce que cela induit comme incidences sur les principes de gratuite et d’égalité des chances.
Par ailleurs, la députée parlementaire ittihadie a souligné que ce procédé affecte profondément le principe de la gratuité de l’enseignement public et traduit une sorte de ségrégation entre les étudiants, en estimant que l’université devrait se présenter comme un espace de connaissances diverses fondé sur l’égalité des chances, et non comme un domaine occasionnant la réitération de la manifestation des disparités sociales.
D’autre part, Malika Zekhnini a mis l’accent sur le fait que l’adoption de ce procédé en assujettant l’enseignement au niveau du revenu en le rattachant à sa fixation dans les limites du salaire minimum reflète une certaine nonchalance de la production et l’absence de toute conception gouvernementale claire en matière de gestion du secteur de l’enseignement supérieur au lieu et à la place de l’adoption de réformes globales traitant des problématiques structurelles dont pâtit le secteur.
La députée, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, a également mis en avant qu’une large catégorie d’étudiants ne dispose pas de moyens de paiement, ce qui induit que ce procédé affecte profondément le principe de la gratuité de l’enseignement et menace le droit des étudiants à un accès égal à la formation universitaire.
Enfin, Zekhnini a conclu son intervention en mettant l’accent sur l’impératif de la sauvegarde de l’enseignement supérieur public et du renforcement de sa performance conformément aux dispositions constitutionnelles dont particulièrement la gratuite et l’égalité.
Rachid Meftah
Le député parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, Saïd Baâziz, quant à lui, dans le cadre d’un point d’ordre, a évoqué le phénomène de l’absence de solidarité entre les membres du gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une indigence en matière de réactivité positive à l’action de contrôle dont s’acquittent les députés.
L’intervenant usfpéiste a, à cet égard, souligné que le gouvernement, en vertu des dispositions politiques et constitutionnelles, se doit d’assurer une réactivité sérieuse à l’égard des interpellations des députés tant en matière de présence régulière des différents secteurs gouvernementaux concernés qu’à travers des réponses attestant l’observation du principe de la responsabilité gouvernementale face à l’institution parlementaire…
R.M











