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Animée par Stefan Löfven, ancien Premier ministre de Suède et actuel président de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la conférence s'est réunie à l'initiative de l’ambassadeur du Maroc en Suède et président du Groupe, Karim Medrek.
Dans son allocution inaugurale, M. Medrek a indiqué que le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, prône inlassablement un multilatéralisme qui milite en faveur de la solidarité, de l’inclusion et de l’action. Au vu des évolutions géostratégiques en cours, il est impérieux de poursuivre la réflexion sur les voies et moyens à même de permettre à la communauté internationale de repenser et d’adapter le multilatéralisme aux défis majeurs multidimensionnels du 21e siècle, a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, le diplomate marocain a souligné que le Royaume, dont l’action diplomatique est guidée par la Vision et le Leadership éclairés du Souverain, est convaincu que le multilatéralisme rénové devra être repensé autour de l’idée centrale selon laquelle l’interaction collective des nations doit primer en matière de décisions internationales portant sur les thématiques majeures, en l’occurrence la paix et la sécurité, le commerce mondial et la gouvernance économique, le changement climatique, le développement durable et la sécurité sanitaire.
Selon M. Medrek, il y a lieu de se réengager en permanence au plan de la réflexion stratégique, de repenser le multilatéralisme et d’œuvrer collectivement en faveur d’un monde mieux armé pour répondre à ces défis.
Pour sa part, M. Löfven a rappelé qu’il a été nommé au poste de co-président du Conseil consultatif de haut-niveau des Nations unies sur un multilatéralisme efficace par le secrétaire général de l’Organisation en 2022, avec Madame Ellen Johnson Sirleaf, lauréate du prix Nobel et ancienne présidente de la République du Liberia.
En cette qualité, a-t-il poursuivi, il se doit de faire des propositions concrètes et ambitieuses en faveur d’un multilatéralisme plus renforcé et plus efficace, de relever les défis de l’avenir et de contribuer à une mise en œuvre plus rapide des objectifs mondiaux inscrits à l’agenda international tels que le changement climatique, la paix et la sécurité.
Plaidant pour une prise en compte de la sécurité commune au lieu de la sécurité nationale en priorité, M. Löfven a estimé que les pays, au vu des menaces communes présentes, se doivent de mettre de côté leurs différences et de se fédérer. À défaut, ils suivront ensemble, d’après lui, la voie de la division et de la militarisation. M. Löfven a relevé que la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations unies a présenté un ambitieux agenda, porteur de changements. De même, le Sommet pour l'avenir, tenu en septembre 2024, a été présenté comme l’instant idoine pour adopter des solutions concrètes aux défis qui ont émergé ou qui se sont accrus depuis 2015.
Pour ce qui est de la préservation durable de la paix et la sécurité internationales, le coprésident du Conseil consultatif de haut-niveau des Nations unies s’est dit partisan d’une réforme de la gouvernance institutionnelle mondiale, notamment au niveau du Conseil de sécurité.
Dans ce même ordre d’idées, il a fait part de sa vision de la réforme de l’architecture financière mondiale. Pour M. Löfven, la répartition des richesses est un enjeu central et que leur rareté tant invoquée dans le discours commun n’est pas la difficulté principale. Le Groupe des amis du multilatéralisme à Stockholm est constitué actuellement, outre du Maroc et du Guatemala, initiateurs de cette initiative, des ambassadeurs d’Argentine, du Canada, d’Egypte, d’Indonésie et du Portugal.