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Le ministre a rappelé que la Palestine occupée et sa capitale Al-Qods-Acharif constituent une question centrale pour le Groupe arabe et retiennent toute son attention en raison de la persistante des violations graves dont elles font l’objet dans les domaines relevant de la compétence de l'UNESCO. A cet égard, il a fait savoir que le Groupe arabe déplore profondément que les décisions prises au sujet de la Palestine et sa capitale Al Qods-est concernant les institutions éducatives et culturelles dans les territoires arabes occupés n’ont pas encore été mises en œuvre, notamment celles en lien avec la Mosquée Al-Aqsa, la vieille ville, AlHaram Al-Ibrahimi et la vieille ville d'Hébron (Al-Khalil).
Khalid Abdelghaffar a, par la même occasion, salué les efforts de SM le Roi Abdallah II de Jordanie pour la protection des lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa. A signaler, par ailleurs, que le Maroc a officiellement annoncé, mercredi, son soutien à la candidature de la secrétaire générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne. Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, lors de l’ouverture de la 210ème session du Conseil exécutif de l’UNESCO qui se tient du 2 décembre au 27 janvier 2021.
«Je saisis cette occasion pour vous exprimer, Madame la directrice générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature », a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210ème session. « Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation », a affirmé le diplomate marocain. Pour Samir Addahre, la consécration du rôle de l’Unesco exige «indéniablement en ces temps d’incertitudes » un soutien fort à son leadership et à son autorité sur les chantiers stratégiques ouverts par Audrey Azoulay » et qui couvrent tout le large spectre du mandat de l’organisation.
Cela requiert la mobilisation des ressources financières et humaines nécessaires et essentiels afin de permettre à l’UNESCO de mettre en œuvre ses stratégies et ses programmes multisectoriels, a-t-il estimé. Élue pour un mandat de 4 ans, Audrey Azoulay a pris ses fonctions le 15 novembre 2017. Elle a succédé à Irina Bokova, première femme à la tête de l'UNESCO.
La 210ème session du Conseil exécutif de l’UNESCO, qui se tiendra jusqu’au 27 janvier 2021, est organisée en deux parties : la première en virtuel durant le mois de décembre en raison des impératifs liés à la Covid-19. La seconde, en présentiel, à partir de début janvier si les conditions sanitaires venaient à le permettre. En plus de "La priorité Afrique", l'éducation et l'impact de la pandémie du coronavirus, la question du genre, la préservation du patrimoine culturel, l'adaptation à l'évolution de l'intelligence artificielle, la science ouverte et plusieurs autres questions seront au cœur de cette session. Le Conseil exécutif est l'un des trois organes constitutionnels de l’UNESCO, aux côtés de la Conférence générale et le Secrétariat. Agissant sous l’autorité de la Conférence générale, le Conseil exécutif, composé de 58 Etats membres élus chacun pour un mandat de quatre ans, étudie le programme de travail de l’Organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes que lui soumet le directeur général.