Le Festival de Khouribga sous le thème “La question de l’identité dans le cinéma africain”


Libé
Lundi 14 Août 2017

La question de l’identité dans le cinéma africain constitue le thème de la principale conférence de la 20è édition du Festival du cinéma africain, organisé par la Fondation du festival du cinéma africain de Khouribga (FFCAK) du 9 au 16 septembre prochain, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Selon la FFCAK, ce colloque, qui aura lieu le 10 septembre prochain à la Médiathèque de l’Office chérifien des phosphates, reflète l’intérêt que porte le festival aux problématiques du cinéma africain depuis sa première édition en 1977, non seulement en exposant les productions cinématographiques africaines, mais également en abordant les questions liées à ce cinéma créatif, étant donné que les visions artistiques sont révélatrices de ce qui se passe dans la société.
La FFCAK organise également, en partenariat avec la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), les 12 et 13 septembre à la prison locale de Khouribga, des conférences à caractère culturel et d’autres humanitaires sur des sujets tels que “L’immigration et l’intégration culturelle: enjeux et défis”, “L’image du migrant africain dans le cinéma” et “La loi relative à l’immigration au Maroc: les droits et les devoirs du migrant africain”.
Ces conférences animées par des critiques, professeurs universitaires et experts dans le domaine cinématographique, ont pour objectif d’humaniser les prisons marocaines qui accueillent désormais des Africains de différentes nationalités et leur apportent aide et soutien psychologique.
Les films prenant part à cette édition sont “Children of Mountain” de la réalisatrice ghanéenne Priscilla Anany, “Félicité” du réalisateur sénégalais Alain Gomis, “Frontières” de la réalisatrice burkinabée Apolline Traoré, “Good luck Algeria” du réalisateur algérien Farid Bentoumi, “Hedi, un vent de liberté” du Tunisien Mohamed Ben Attia, “Un jour pour les femmes” de l’Egyptienne Kamla Abou Dikra, et “Kalushi” du Sud-Africain Mandela Walter.
Il s’agit également des films “Organisation incontrôlable” du Béninois Arnold Aganssi, “Solim” du Togolais Steven Af, “L’orage africain” du Béninois Sylvestre Amoussou, “Le Belge noir” du Rwandais Jean-Luc Habyarimana, “Le train de sel et de sucre” de la Mozambicaine Licinio Azevedo, “Wùlu” du Malien Daouda Coulibaly, et “Hayat” du Marocain Raouf Sebbahi, indique un communiqué de la FFCAK.
Le festival, qui prévoit d’autres prix dont celui du jury, de la réalisation, du scénario, ainsi que le prix “Mohamed Bastaoui” du meilleur premier rôle masculin, le prix du meilleur premier rôle féminin, les prix des meilleurs seconds rôles masculin et féminin, constitue désormais un rendez-vous annuel renouvelant l’union et le partenariat entre les cinéastes marocains et leurs homologues africains.


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