Le Festival dans la ville s’achève dans une ambiance de fête


MAP
Mardi 9 Juin 2009

La huitième édition du Festival dans la ville s'est achevée, dimanche soir à Fès, sur deux concerts donnés par Hamid El Kasri et Hamid Bouchnak à Bab Boujloud et Aït Skato.
Le public fassi s'est ainsi donné rendez-vous à ces deux sites où il a pu apprécier ces spectacles qui se sont terminés sur des notes chaleureuses et dans une ambiance de fête qui consacre le brassage culturel et met en avant la culture du spectacle.
Lors de ce Festival qui vise à promouvoir le dialogue de la paix à travers la musique et la création d'une culture favorisée par une mondialisation plurielle et respectueuse de valeurs éthiques, les deux artistes ont enchanté l'assistance en leur délivrant des œuvres de leurs répertoires de musique et un florilège de leurs chansons les plus connues.
Natif de la petite ville de Ksar El Kebir, Hamid El Kasri, a commencé son apprentissage à l'âge de sept ans et sa carrière sous l'égide des grands maîtres Alouane et Abdelouahed Stitou.
Hamid El Kasri est doté d'une capacité artistique qui lui permet de fusionner les musiques gnaoua du Nord avec celles du Sud (gharbaoui de la région de Rabat, marsaoui d'Essaouira et soussi ou berbère du Sud). Sa voix profonde en a fait l'un des maâlems les plus appréciés à travers le monde.
Natif de la ville d'Oujda, Hamid Bouchnak a, quant à lui, fait ses débuts sur la scène musicale au sein du groupe "Les frères Bouchnak" dès l'âge de 5 ans. Sa voix et sa personnalité ont distingué le jeune Hamid parmi ses frères.
En 1992, le groupe se dissout et Hamid prend son envol lançant consécutivement trois albums sur le marché, à savoir: "Rayet Liyyam", "Ya Bent Ennass" et "Laâfou Ya Moulana".
En 1997, Hamid Bouchnak a remporté le prix de la meilleure chanson francophone pour l'interprétation du morceau “Il ne nous reste plus d'espoir” en duo avec l'artiste Malek.
Organisée en marge de la 15ème édition du Festival de Fès des Musiques sacrées du monde, ce rendez-vous artistique vise, en premier lieu, à faire participer notamment les jeunes à l'animation de la ville et à les sensibiliser aux valeurs de citoyenneté, selon les organisateurs.
Plusieurs sites ont été ainsi dédiés aux activités de ce festival notamment Bab Boujloud et la scène Aït Skato, réservées aux animations musicales et concerts. Dar Tazi a accueilli les “nuits soufies”.
Le Festival dans la ville a également consacré cette année une programmation aussi riche que variée dédiée aux jeunes et aux moins jeunes de la capitale spirituelle du Royaume, à travers des activités à caractère pédagogique et distractives.
Dans le but d'offrir aux enfants et aux jeunes de la ville de Fès l'opportunité d'exprimer leurs vocations et leurs talents, les organisateurs ont fait appel, à l'instar des éditions précédentes, à plusieurs associations, clubs et établissements, surtout ceux issus de milieux défavorisés.
Selon les initiateurs de cet événement, l'objectif de cette année était d'élargir le champ d'action du festival et de cibler une masse plus importante d'enfants et de jeunes.


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