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Selon le FMI, "des réformes s'imposent pour améliorer le climat des affaires, lever les contraintes à l'investissement étranger, promouvoir l'intégration commerciale internationale et doter la population active des qualifications dont l'économie a besoin". Par ailleurs, le FMI a relevé "des signes d'affaiblissement" de la position extérieure de l'Algérie, en ce sens que l'excédent des transactions courantes devrait baisser à 1,1 % du PIB, suite à la diminution des exportations d'hydrocarbures et du dynamisme des importations. En effet, l'excédent commercial de l'Algérie devra chuter de près de la moitié à fin 2013, en raison du recul des exportations des hydrocarbures, qui représentent l'essentiel des recettes du pays, et la hausse effrénée des importations, qui devraient boucler l'année sur le pic historique de 60 milliards de dollars.
Les chiffres des dix premiers mois de l'exercice en cours, confirmant un net rétrécissement de la balance commerciale, a déclenché une série d'interrogations sur les grands équilibres de l'économie nationale, qui dépend très largement de la manne pétrolière.
Le ministre des Finances Karim Djoudi a exprimé, récemment, son "inquiétude" de la baisse des recettes pétrolières, qui ont chuté de 12 % au premier semestre 2013 et qui peuvent l'être davantage au vu des prévisions pessimistes pour la demande internationale. Présentée par les autorités monétaires comme une mesure technique, la dépréciation du dinar algérien de 10 pc, défendue crânement par le ministre des Finances, ne répond pas complètement aux nouvelles recommandations du FMI, qui voit que la monnaie locale est encore surévaluée.