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Sous les applaudissements d'un public ému et enthousiaste, Mouna Fettou a exprimé ses vifs remerciements et sa profonde gratitude à S.M le Roi Mohammed VI et à SAR le Prince Moulay Rachid pour l'intérêt particulier porté à ce Festival de grande envergure, qui est devenu au fil des années une fenêtre sur le monde.
"Le FIFM connaît un franc succès d'une édition à l'autre. Ce festival, qui a accueilli les plus grandes stars du cinéma international, est aujourd'hui l'un des événements marquants de l'agenda culturel mondial", a-t-elle relevé. Le Festival international du film de Marrakech a renforcé la visibilité du cinéma marocain à l'international et contribué à son rayonnement à grande échelle, a-t-elle noté, ajoutant que cette distinction se veut un couronnement de ses efforts dans ce domaine, une reconnaissance de son parcours d'actrice engagée et un hommage appuyé à la femme marocaine et à l'ensemble des acteurs et actrices marocains. "Entre le FIFM et moi c'est une longue histoire d'amour...J'en garde un merveilleux souvenir lorsque, en 2006, j'en fus la maîtresse de cérémonie. Cette année, mon émotion est grande de recevoir l'hommage de ce festival prestigieux. Quel honneur que cette consécration soit au milieu de mes pairs du Maroc et de l’étranger", a dit Mouna Fettou.
Cet hommage a été également marqué par la projection d'extraits des films les plus célèbres de Mouna Fettou, ainsi que du long métrage "It Must Be Heaven" d'Elia Suleiman.
Véritable icône du cinéma dans le Royaume, Mouna Fettou a marqué de son charme, de sa spontanéité et de son talent le 7ème art marocain depuis près de 30 ans. Depuis son premier grand rôle dans "Un amour à Casablanca" en 1992, elle a multiplié les apparitions remarquées au cinéma et à la télévision, campant des rôles devenus mythiques dans la mémoire collective marocaine et passant avec élégance de la comédie populaire au drame engagé. Son amour pour l'art, et en particulier pour le théâtre, commence à l'école primaire. Au lycée, elle acquiert une première expérience d'actrice amateur dans des pièces de théâtre scolaire. Plus tard, elle intègre l'atelier d'art dramatique au Théâtre national Mohammed V de Rabat, puis l'Actors Studio de Jack Waltzer à Paris pour une formation de six mois. Sa carrière au cinéma débute avec "Un amour à Casablanca" d'Abdelkader Lagtaâ et se poursuit avec des œuvres pour la télévision et le théâtre. Elle remporte plusieurs prix dans des festivals et se fait remarquer en France pour son rôle dans le dernier film de Gael Morel "Prendre le large", aux côtés de la grande actrice française, Sandrine Bonnaire. Parmi ses films à succès figurent notamment "A la recherche du mari de ma femme", "Femmes...et femmes", "Soif", "Jawhara", "Deux femmes sur la route", "L'orchestre des aveugles", "Volubilis", entre autres.