Le FIFM décerne l’Etoile d’or à Hirokazu Kore-Eda

Projection de "La Marche" de Nabil Ben Yadir en compétition officielle

Mardi 3 Décembre 2013

Le FIFM décerne l’Etoile d’or à Hirokazu Kore-Eda
La troisième journée du Festival international du film de Marrakech a été dominée par deux importants rendez-vous : la remise de l’Etoile d’or au grand réalisateur, scénariste et producteur japonais Hirokazu Kore-Eda et la projection du long métrage "La Marche" de Nabil Ben Yadir.
Comme pour les deux précédentes icones du cinéma international, le cinéaste japonais a reçu, dimanche soir, son Etoile d’or au cours d’une cérémonie d’hommage qui a eu pour cadre le magnifique Palais des congrès de Marrakech. Devant un parterre d’invités composé essentiellement de personnalités du monde de l’art et de la culture.
Considéré comme l’un des cinéastes les plus célèbres au Japon, Hirokazu Kore-Eda  a signé de magnifiques œuvres à l’instar de  "Nobody knows", "Still Walking", "I Wish" et "The message from Fukushima". Cet hommage s’est achevé par la projection de son dernier film "Like father, like son" (Tel père, tel fils), interprété par les comédiens Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Lily Franky, entre autres.
En compétition officielle au 13ème FIFM, le film "La Marche" de Nabil Ben Yadir a été projeté en ce même lieu dans une ambiance empreinte d’émotion et très émouvante.
Il faut dire que l’histoire relatée dans cette production ne laisse pas indifférent. Et pour cause, "La Marche" revient sur la marche pacifique de Marseille à Paris, lancée en 1983 par des hommes et des femmes qui choisirent ce mode de contestation pour condamner l'intolérance et les actes de violence raciale qui s’installaient dans la France d’alors.  Cette initiative avait réuni au final plus de 100.000 personnes.C’est donc pour célébrer les 30 ans de ce périple et tirer la sonnette d’alarme sur un phénomène resté d’actualité que Nabil Ben Yadir s’est intéressé à ce sujet. D’autant plus que "nous sommes dans une ségrégation qui se fait sentir à travers la sémantique et le langage", estime  l’humoriste Jamel Debbouze.
Il est à souligner que ce film a été également projeté sur la place Jemaâ El Fna. Une décision saluée par le réalisateur.

Alain Bouithy

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