-
La rupture du traitement du TDAH interroge les priorités du système de santé
-
Amina Bouayach : Le CNDH, une plateforme centrale au sein du système national des droits de l'Homme au Maroc
-
Conseil de l’Europe : La loi sur les peines alternatives, un tournant historique dans le système judiciaire marocain
-
Mohamed Abdennabaoui : Avec l'adoption des peines alternatives, le Maroc rejoint les systèmes législatifs modernes
Thami El Khyari a rappelé que le tribunal de première instance de Rabat avait rendu un jugement condamnant les députés en question avant que le dossier ne soit transmis au tribunal administratif, chose qui, selon lui, « est anormale ».
Par ailleurs, le secrétaire général du FFD a souligné que son parti a gagné cette « grande bataille visant la moralisation de la scène politique marocaine » puisqu’il y a aujourd’hui une quasi-unanimité autour de l’obligation d’interdire la transhumance en appliquant la loi sur les partis politiques.
M. El Khyari a indiqué d’autre part que des partis politiques comme le PAM et le RNI continuent à recourir à cette pratique qui induit « le non-respect de la volonté des électeurs et de leurs choix ». D’après lui, son parti milite pour le respect de son contrat avec les citoyens et œuvre pour que la condamnation par la justice des députés transhumants, serve de leçon pour quiconque serait tenté de mépriser la volonté et les choix de l’électeur.
Dans une déclaration à Libé, M. El Khyari a appelé au respect de la loi et à la protection des partis politiques contre ce phénomène qui prend de l’ampleur. « La transhumance est un acte injustifiable », a-t-il précisé.