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Par ailleurs, et dans le cadre des mesures prises en pareilles situations, une liste des personnes ayant contacté celles qui sont infectées a été établie suite à une enquête effectuée par les services compétents.
A cet effet, 20 personnes ont été ciblées par des contrôles médicaux et des mesures de mise en quarantaine.
D’autre part, les autorités locales et sanitaires ont décidé de boucler une partie du lotissement Tafoukt pour mieux contrôler le cycle de contamination.
Selon les chiffres de la délégation provinciale du ministère de la Santé à Essaouira, 153 cas suspects ont été écartés, tandis que le nombre total des cas confirmés a atteint cinq, dont un décédé, un autre guéri, et trois en phase de traitement.
En attendant les résultats des analyses des contacts des trois cas infectés, des voix s’élèvent à Mogador sollicitant plus de rigueur de la part des autorités locales et sécuritaires pour imposer le strict respect des mesures de l’état d’urgence sanitaire.
« C’est la pagaille dans les quartiers Sqala, Tafoukt, Lotissement 5 et l’ancienne médina ! Plusieurs centaines de citoyens de tous âges ne manifestent aucun respect des mesures préventives requises. Des familles entières sortent dans la rue, défiant ainsi la décision de restriction des déplacements. De quel confinement parle-t-on ? », s’est indigné un citoyen à Essaouira.
Zakaria Ait Lahcen, délégué du ministère de la Santé dans la cité des alizés, a, de son côté, tiré la sonnette d’alarme sur le non-respect des mesures prises par les autorités. Il a, à cet effet, réitéré son appel à plus de rigueur de la part des citoyens.
« Les citoyens doivent assumer leur entière responsabilité car on ne badine pas avec la sécurité sanitaire de toute une nation. Plusieurs dizaines de médecins, infirmiers et techniciens du CHP Sidi Mohammed Ben Abdellah sont en lutte constante contre la pandémie depuis plusieurs semaines, sans oublier les autorités locales et les forces de l’ordre. Néanmoins, une minorité irresponsable cherche à nuire à l'action d’une nation solidaire et mobilisée », s'est écrié un acteur associatif d'Essaouira.
Certes, la majorité des habitants de la province ont manifesté leur respect des mesures préventives, mais une minorité s’est entêtée, depuis le début, à violer toutes les règles.
Il y a des lois et des mesures à appliquer à cet effet, car l’anarchie est contagieuse.