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Le vote de ce texte est susceptible d'écarter de toute fonction officielle le président de l’assemblée, son adjoint et une quarantaine de ses membres. Il pourrait même contraindre le Premier ministre, Ali Zeidan, à démissionner. En effet, il était diplomate avant de faire défection et de rejoindre l'opposition en 1980.
Après le vote du texte, des tirs de liesse ont retenti dans Tripoli pour célébrer l'événement. Les partisans de la loi ont afflué vers la place centrale de la capitale.
Sa formulation a fait l'objet de mois de tractations et la mise au vote a été précipitée par la décision de groupes fortement armés d'encercler deux ministères jusqu'au vote.
Dimanche, une dizaine de véhicules hérissés d'armes antiaériennes et de mitrailleuses restaient stationnés devant le bâtiment du ministère de la Justice. Celui des Affaires étrangères est cerné de la même façon depuis une semaine.
La dernière mouture du texte stipulait en effet que serait exclu de l'administration quiconque a travaillé pour Kadhafi, y compris l'actuel Premier ministre, Ali Zeidan.
Selon le Congrès, la loi pourrait s'appliquer à une quarantaine d'élus sur les 200 que compte le Parlement.
La Libye post-Kadhafi connaît depuis plusieurs mois une insécurité grandissante qui paralyse notamment les institutions et freinent la transition vers la démocratie. Cette insécurité est notamment le fait de milices armées d'anciens combattants de l'insurrection anti-Kadhafi qui refusent obstinément de déposer les armes depuis la chute du régime en 2011.