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Intervenant au titre du Dialogue interactif avec l’expert indépendant sur la solidarité internationale, dans le cadre de la 47ème session du CDH, la délégation marocaine a pointé dans une déclaration la responsabilité du régime algérien dans les détournements de l’aide humanitaire de l’ordre de 105 millions d’euros entre 1994 et 2004, accordée par l’Union européenne à la population des camps de Tindouf, détournement dûment documenté par les instances compétentes.
«Il est pitoyable qu’un pays comme l’Algérie puisse, par avidité, prélever une taxe de 5% sur cette aide», a affirmé la délégation marocaine, soulignant que le Royaume appelle à forcer l’audit sur l’utilisation de l’aide humanitaire avancée, et à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, tel que préconisé par le Conseil de sécurité, le HCR et le Parlement européen, et refusé par le régime algérien, pour des raisons strictement politiques, en violation du droit international humanitaire. «Beaucoup plus grave encore, ces populations isolées, sous contrôle des forces algériennes, depuis plus de 45 ans, sont sous la veille et l’embrigadement des milices séparatistes, renforcées par des armes de toutes sortes, y compris des missiles et blindés, arsenaux fournis directement par les autorités algériennes, au vu et au su de tout le monde », a fait remarquer la délégation. La délégation a saisi l’occasion de ce dialogue avec l’Expert indépendant sur la solidarité internationale, pour mettre à nu les agissements et les manœuvres du régime algérien contre l’intégrité territoriale du Maroc.
«De quelle solidarité parle-ton lorsqu’on mobilise des milliards de dollars depuis des décennies, pour porter atteinte à l’intégrité territoriale d’un pays voisin ?». Existe-t-il un concept de solidarité d’agression ? », s’est-elle interrogée, notant que de «telles questions sont posées à la junte responsable de ces violations flagrantes du droit international humanitaire et donc des droits de l’Homme, tel que notre Conseil cherche à les promouvoir», s'est-elle interrogée. Réfutant les allégations mensongères du représentant de l’Algérie, la délégation marocaine a rappelé que «le Sahara marocain est aujourd’hui un havre de solidarité, de paix et de développement économique». «Les gouvernants algériens devraient s’y inspirer s’ils avaient la moindre volonté de répondre aux besoins pressants de leurs citoyens, qui manifestent par millions depuis plus de deux ans, décriant le désastre de la gouvernance dans leur pays, dont les moyens, financiers, diplomatiques et de propagande, sont mobilisés dans des opérations de concussion, uniquement dans le but de nuire au Maroc et cela en vain, et pour toujours», a-t-elle ajouté.