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Cette décision, qui risque à coup sûr d’irriter à nouveau la direction du Polisario et le pouvoir algérien, a été adoptée lors d’un Conseil des ministres, tenu sous la présidence du chef de l’Etat burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.
«L’adoption de ce décret permet un déploiement de notre administration diplomatique à Dakhla pour une meilleure protection des intérêts du Burkina Faso et de ses ressortissants dans la région de Dakhla-Oued Eddahab», précise-t-on de même source.
Le Burkina Faso sera ainsi le septième pays africain à faire fi des thèses séparatistes du Polisario suivant en cela l’exemple de la Gambie et la Guinée-Conakry qui comptent déjà des consulats à Dakhla, de la Côte d’Ivoire, des îles Comores, du Gabon, de la République centrafricaine et Sao Tomé-et-Principe qui ont installé, depuis décembre dernier, des missions consulaires dans nos provinces sahariennes. Ce qui constitue non seulement un sérieux revers pour le Polisario et l’Algérie, son tuteur, mais surtout une reconnaissance irréversible de la marocanité du Sahara.
D’ailleurs même au sein de l’Union africaine (UA), la position du Polisario et de ses parrains algériens est de plus en plus fragilisée, puisque le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a, dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture du 33ème sommet africain à Addis-Abeba, réitéré l’exclusivité de l’ONU dans le traitement du dossier du Sahara.
Pourtant, le président en exercice de l’UA n’est autre que Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud qui est, après l’Algérie, à la tête des pays africains qui soutiennent encore le Polisario, ce qui est un mauvais présage pour l’Algérie et pour Brahim Ghali et sa bande de stipendiés.