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Le Premier secrétaire de l’USFP s’entretient au siège du parti à Rabat avec le ministre palestinien de l’Information
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Participation remarquée de la délégation ittihadie aux travaux du FSDA au Caire
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Driss Lachguar au Forum social-démocrate arabe au Caire: « Il est temps d’adopter un discours rationnel relatant l’unité des rangs arabes dans le cadre de la légalité internationale, comme seule issue à la question palestinienne »
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Driss Lachguar au Caire pour prendre part aux travaux du Forum social-démocrate arabe
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Réunion du bureau national de la Chabiba ittihadia: Appel à l’accélération des opérations de reconstruction dans les zones touchées par les inondations
Le Premier secrétaire, Driss Lachgar, a fait un exposé devant les membres du Bureau politique sur les répercussions engendrées par la décision du Conseil national de l’Istiqlal de se retirer du gouvernement et sur les positions prises par les différents partis politiques, mettant en garde contre la gravité de la crise politique que traverse notre pays, ainsi que ses conséquences politiques et sociales. Lesquelles conséquences se répercuteront sans aucun doute sur la vie des citoyens et influenceront la stabilité et l’avenir du pays.
Le Premier secrétaire considère que la présidence du gouvernement s’est montrée incapable depuis son investiture à gérer l’étape politique actuelle, marquée par la mise en application d’une nouvelle Constitution qui nécessitait une approche démocratique pour son opérationnalisation et une volonté pour traiter les grands handicaps qu’affronte notre pays. Il a indiqué, à ce propos, que c’est ce qui a manqué au parti qui conduit le gouvernement, mettant à profit sa position dans les rouages de l’Etat pour renforcer son poids électoral. Driss Lachgar a tenu à rappeler le processus systématique quant à la non-promulgation des lois accompagnant la Constitution et ce, en recourant à la majorité numérique pour refuser toutes les propositions législatives présentées par l’opposition au Parlement. Il a fait part aux membres du Bureau politique de la décision du parti de reporter la séance mensuelle de cette semaine en attendant que l’opinion publique puisse se faire une idée claire sur la situation actuelle de la coalition gouvernementale et sur la crise politique que traverse notre pays.
Le Bureau politique a examiné exhaustivement la crise politique, tout en rappelant les scénarios probables, la gravité de l’étape dans un cadre confus qui caractérise le paysage politique, devant le silence du chef du gouvernement et le dédain dont il fait preuve à l’égard des questions qui concernent le peuple. Les dirigeants de son parti ont opté pour des polémiques stériles dans le but de détourner l’attention sur l’échec qui marque l’actuelle expérience gouvernementale.
Le Bureau politique a imputé la responsabilité pleine et entière au chef du gouvernement concernant l’échec de la majorité, la marginalisation de l’opposition et la prise unilatérale des décisions importantes qui nécessitent une approche participative et concertée. Le BP a appelé à la nécessité de défendre l’approfondissement des réformes et l’opérationnalisation de la Constitution pour sortir le pays de l’impasse.
Par ailleurs, le Bureau politique a vigoureusement dénoncé la prolifération du discours populiste dans le débat autour des affaires publiques de notre pays, précisant que ce discours a débuté avec l’actuelle expérience politique. Le BP considère que l’instauration de ce nouveau discours politique engendre la désaffection du citoyen à l’égard de la politique et la banalisation des élites.
Le Bureau politique s’est dit surpris par le silence du chef du gouvernement au sujet des déclarations contre notre intégrité territoriale et le Comité Al Qods de la part de certains responsables des gouvernements ou des partis arabes qui ont le même référentiel que le PJD.
Le Bureau politique dénonce les dispositions de l’arrêté n°25.95.12, établi entre le ministre de la Jeunesse et des Sports et le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances. Laquelle décision consiste à augmenter les prix des services fournis par le ministère de la Jeunesse et des Sports alors que la Constitution prône l’encouragement de la société civile et des jeunes potentialités.