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Après un film de vampire innovant (“Morse”) et un film d’espionnage sophistiqué (“La Taupe”), Tomas Alfredson rate son passage au polar. Il adapte pourtant “Le Bonhomme de neige” d’un des auteurs phares du thriller scandinave, Jo Nesbo, avec un casting en or: Michael Fassbender, Rebecca Fergusson, Charlotte Gainsbourg, Chloë Savigny, Val Kilmer et J. K. Simmons.
Des serial killers, on en a vus et revus, avec quelques grands films à la clé: “Psychose” d’Hitchcock, le mètre-étalon, “Le Silence des agneaux”, de Jonathan Demme, ou “Seven” de David Fincher. On pouvait beaucoup attendre du “Bonhomme de neige” avec Tomas Alfredson à la réalisation et une réunion d’acteurs comme on en voit peu, d’après un auteur de polars scandinaves de la trempe de Jo Nesbo. Le résultat n’en est que plus décevant.
Tomas Alfredson a confié avoir subi un différend artistique sur le film avec ses commanditaires qui ne lui ont pas donné le “final cut” sur le film. Effectivement, à sa vision, “Le Bonhomme de neige” a tous les symptômes d’un film raboté, mal fichu, bricolé. Ce qui avait déjà fait le malheur des premières sorties de “La Porte du paradis”, ou de “Blade Runner”, depuis visibles dans leur version originelle et qui se sont avérés des chefs-d’œuvre.
Après une scène d’introduction dramatique, énigmatique et prenante, le film plonge dans des scènes d’exposition qui rompent le rythme. Les acteurs ont beau faire de leur mieux, la rupture est telle au fil des séquences que l’on décroche. Qu’elles tournent autour de l’enquêteur (Michael Fassbender), de ses investigations, de sa partenaire fraîchement émoulue, des agissements du tueur, de ses actes violents… rien ne prend. L’on se moque de ce qui se passe à l’écran, que cela concerne les personnages, l’intrigue, l’énigme…
Ce manque de relance, de rythme, de consistance est la marque d’un film qui échappe à son metteur en scène. Surtout à la vue de ce que Tomas Alfredson a pu donner auparavant. Cela ne l’empêche pas d’avoir de beaux projets dans ses cartons, que l’on espère plus aboutis prochainement.
Des serial killers, on en a vus et revus, avec quelques grands films à la clé: “Psychose” d’Hitchcock, le mètre-étalon, “Le Silence des agneaux”, de Jonathan Demme, ou “Seven” de David Fincher. On pouvait beaucoup attendre du “Bonhomme de neige” avec Tomas Alfredson à la réalisation et une réunion d’acteurs comme on en voit peu, d’après un auteur de polars scandinaves de la trempe de Jo Nesbo. Le résultat n’en est que plus décevant.
Tomas Alfredson a confié avoir subi un différend artistique sur le film avec ses commanditaires qui ne lui ont pas donné le “final cut” sur le film. Effectivement, à sa vision, “Le Bonhomme de neige” a tous les symptômes d’un film raboté, mal fichu, bricolé. Ce qui avait déjà fait le malheur des premières sorties de “La Porte du paradis”, ou de “Blade Runner”, depuis visibles dans leur version originelle et qui se sont avérés des chefs-d’œuvre.
Après une scène d’introduction dramatique, énigmatique et prenante, le film plonge dans des scènes d’exposition qui rompent le rythme. Les acteurs ont beau faire de leur mieux, la rupture est telle au fil des séquences que l’on décroche. Qu’elles tournent autour de l’enquêteur (Michael Fassbender), de ses investigations, de sa partenaire fraîchement émoulue, des agissements du tueur, de ses actes violents… rien ne prend. L’on se moque de ce qui se passe à l’écran, que cela concerne les personnages, l’intrigue, l’énigme…
Ce manque de relance, de rythme, de consistance est la marque d’un film qui échappe à son metteur en scène. Surtout à la vue de ce que Tomas Alfredson a pu donner auparavant. Cela ne l’empêche pas d’avoir de beaux projets dans ses cartons, que l’on espère plus aboutis prochainement.