Le 28ème FESPACO sous le thème “Cinéma d'Afrique et culture de la paix ”


Libé
Vendredi 1 Juillet 2022

Le 28ème FESPACO sous le thème “Cinéma d'Afrique et culture de la paix ”
Le gouvernement burkinabé a confirmé mercredi que la 28ème édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 25 février au 4 mars 2023 sous le thème «Cinéma d'Afrique et culture de la paix».


Selon la ministre burkinabé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré, l’Etat a donné son feu vert pour l’organisation de la 28ème édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
La ministre s’exprimait à l'issue de la réunion du Conseil des ministres présidée par le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

A l’en croire, le monde du 7e art se donne rendez-vous au Burkina Faso et le président a donné des instructions afin que la fête du cinéma soit une réussite et serve de cadre pour renforcer le vivre-ensemble et la diversité culturelle.
«Le FESPACO fait partie du calendrier culturel et touristique africain et génère des retombées économiques importantes pour notre pays», a-t-elle soutenu.


Valérie Kaboré a expliqué que la présence de festivaliers du monde entier et de la presse internationale permettra de mettre en relief l’image du Burkina qui demeure un pays résilient, fréquentable et ouvert aux autres nations.
 Elle a fait savoir que les préparatifs se poursuivent et que le gouvernement se réserve de donner le nom du pays invité d’honneur pour le moment.


La ministre a souligné que la 28e édition du FESPACO sera ponctuée, entre autres, par des projections de films, des colloques et une rue marchande.
 La 27ème édition du FESPACO qui devait se tenir du 27 février au 6 mars 2021 a finalement été reportée en raison de la Covid-19.
C’est le réalisateur somalien Khadar Ahmed qui a remporté l’étalon d’or de la 27e édition avec son film ’’La femme du fossoyeur’’.

Bouillon de culture

Sidhu Moose Wala          

 
YouTube a supprimé une vidéo du rappeur indien assassiné Sidhu Moose Wala, publiée à titre posthume et qui avait recueilli près de 30 millions de vues, suite à une plainte du gouvernement.
La chanson, "SYL", parle d'une rivière au centre d'un long conflit entre l'État d'origine du rappeur sikh, le Pendjab (nord), et celui voisin de l'Haryana. 
La chanson, publiée jeudi à titre posthume, aborde également les émeutes meurtrières visant la communauté sikhe qui avaient éclaté en Inde en 1984 et la prise d'assaut d'un important temple sikh par l'armée la même année.


La chanson a été vue près de 30 millions de fois et engrangé 3,3 millions de "likes" sur la page YouTube du chanteur avant d'être retirée au cours du week-end. "Ce contenu n'est pas disponible sur ce domaine national en raison d'une plainte légale du gouvernement", indique un message à l'adresse du lien. La chanson reste toutefois disponible dans d'autres pays.

Dans un courriel adressé à l'AFP, un porte-parole de YouTube a indiqué que la société avait retiré la chanson "conformément aux lois locales et à nos conditions d'utilisation après un examen approfondi".
Contacté par l'AFP, le gouvernement n'a pas répondu pour le moment.

La famille du rappeur a qualifié la suppression de la chanson d'"injuste" et demandé au gouvernement de retirer sa plainte, selon les médias locaux. "Ils peuvent interdire la chanson mais ils ne peuvent pas retirer Sidhu du coeur des gens. Nous allons discuter des options légales avec des avocats", a déclaré son oncle, Chamkaur Singh, cité par le quotidien Hindustan Times.



Chaimaa Mellouki 

"Première Symphonie" est le titre d'une exposition de l’artiste maroco-française Chaimaa Mellouki, qui se tient du 30 juin au 30 juillet à Rabat. Cette exposition, dont le vernissage devait avoir lieu jeudi à l'Espace Rivages au siège de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, entre dans le cadre de la programmation "série jeunes talents MRE" qui a pour objectif de permettre aux artistes en début de parcours vivant à l'étranger d'exposer pour une première fois, indique un communiqué de la Fondation. 

Née à Nanterre en 1983, Chaimaa Mellouki, artiste visuelle maroco-française qui vit en France, a poursuivi des cours d'arts plastiques au Museum of Modern Art (MOMA) de New York, à l'Université de Florence et à l'Université de New York aux Etats-Unis, fait savoir la même source. "Sa création est une exploitation de différents styles notamment le figuratif, le fluide art et le surréalisme. A travers la couleur, elle libère les émotions ressenties au moment de la création. Sans restrictions, elle parcourt des terrains inconnus à la recherche de la beauté", explique le communiqué. 


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