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Lancement de plusieurs projets dans les provinces du Sud


A.E.K.
Vendredi 6 Août 2010

Lancement de plusieurs projets dans les provinces du Sud
Le  onzième anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de ses glorieux ancêtres - est marqué par le lancement et l'inauguration de projets socioéconomiques et d'infrastructures de développement dans la plupart des provinces et préfectures du Royaume, pour ne pas dire toutes les provinces. Les dernières nées de ces provinces que sont Sidi Ifni et Tarfaya et qui célèbrent leur première Fête du Trône sous leur nouveau statut ont connu, elles aussi leurs lots d'inaugurations et de lancements de projets socioéconomiques. Ainsi, dans la province de Sidi Ifni, la commune rurale de Sidi Abdellah Oubelaïd a connu l'inauguration d'un axe routier de 8 km reliant Idhkouss et Idourhamane pour un coût de 1.890.000 DH. A partir de la  commune d'Anfak, il a été procédé au raccordement à l'eau potable de 14 douars d'Ait Baâmrane, pour une enveloppe de 5 millions de dirhams, ainsi que le projet de réalisation de trois axes routiers permettant de désenclaver plusieurs douars de la province.
C'était aussi l'occasion pour le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, de procéder à l'inauguration à Sidi Ifni, d'une nouvelle annexe de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC). S'exprimant en la circonstance, le ministre a souligné que l'ouverture de cette nouvelle structure favorisera la mise en œuvre des programmes de promotion de l'emploi au profit des jeunes et des cadres de la province. Il a, en outre, mis l'accent sur la détermination du gouvernement à moderniser les prestations de l'ANAPEC, favoriser l'extension de ses structures pour les porter, cette année, à 74 et à ériger l'Agence en un service de proximité.
A Tarfaya, le nouveau gouverneur a sillonné toutes les communes qui relèvent de cette jeune province où il a inauguré et lancé des projets qui répondent aux attentes des populations. Un centre hospitalier, une adduction d'eau, et une maison de la culture, sans oublier  les axes routiers pour désenclaver les différentes communes. Et qui, à côté du port de pêche contribueront au développement de celles-ci. C'est la confirmation de la volonté du Maroc d'accélérer le processus de son développement à travers un schéma spécifique, qui traduit les visions pertinentes de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. D'ailleurs, pour confirmer cette volonté, le Souverain a placé expressément les questions de développement au centre de son discours: "Nous avons décidé de consacrer le discours du Trône de cette année à l'examen objectif des avancées enregistrées, ainsi que des écueils rencontrés et des défis qui restent à relever pour parachever la construction d'un modèle de développement et de démocratie que nous voulons spécifiquement marocain".
Les provinces de Smara, Tan Tan, Assa Zag, Tata et Guelmim n'ont pas été oubliées. Elles ont connu chacune une série d'inaugurations et de lancements de projets socioéconomiques correspondant aux besoins des populations.  Le plan d'autonomie dans les provinces du Sud vise à éloigner le spectre de la tension au Maghreb arabe et baliser le terrain en vue d'édifier un groupement régional au service du progrès et de la prospérité des peuples de la région. Nul ne peut nier ou ignorer les efforts déployés pour développer, moderniser et mettre à niveau les provinces du Sud sur tous les plans, dans le cadre d'un processus de démocratisation.
Ahmadou El-Katab


Un rallié expose ses œuvres
Natif de Laâyoune en 1964, Bachir R'Guibi était un garçon de 11 ans à peine, lorsque les membres de sa famille endoctrinés par les éléments du Polisario, furent embarqués à partir d'Amgala vers ce qui allait devenir les camps de Tindouf. C'était en 1975. Arrivé dans les camps, Bachir avait été envoyé à l'école en Algérie. A la fin de sa scolarité secondaire, il intégra l'école des Beaux-Arts d'Alger puis l'Institut supérieur des Beaux-Arts où il poursuivit sa formation d'enseignant de peinture. Après sa formation, Bachir regagna les camps où la direction du Polisario mit ses œuvres à contribution pour sa propagande, à travers une multitude d'expositions qu'il devait organiser, tant à Alger que dans les pays européens comme l'Espagne, l'Italie, la France, la Libye et Cuba.
En janvier 2010, R'Guibi décide de rallier la mère patrie où il vient de participer pour la première fois à la Fête du Trône. Cette participation et la joie qu'il en a ressentie, Bachir les a exprimées à travers une exposition organisée du 30 juillet au 02 août au palais des congrès de Laâyoune. Bien que parrainée par le wali et différentes personnalités locales, l'exposition n'était pas à la hauteur des aspirations de l'artiste, comme il l'a expliqué à Libé qui l'a rencontré en marge de cette exposition.
Libé : comment vous est venue l'idée de rallier la patrie ?
R'Guibi Bachir : Ayant vécu pendant 35 ans dans les camps de Tindouf et ne voyant aucune volonté  de trouver une solution à ce problème de la part des dirigeants du Polisario et convaincu que le problème n'est pas entre le Maroc et le Polisario, mais créé par l'Algérie pour nuire au Maroc et que les populations sahraouies sont seules à payer les pots cassés de ce conflit, j'ai décidé de regagner mon pays, le Maroc. Auparavant, j'ai essayé d'expliquer ma décision aux membres de ma famille pour les faire adhérer à ma conviction que seule la proposition d'autonomie interne sous souveraineté marocaine pouvait résoudre ce conflit et garantir aux populations sahraouies leurs intérêts et une vie décente dans la dignité après tous les malheurs et toute l'oppression que nous avons vécus en territoire algérien. Ayant échoué dans cette tentative auprès des membres de ma famille, j'ai pris la décision de venir seul.
Libé : Quelle est votre situation familiale ?
R.B.    Je suis divorcé et père de 4 enfants dont le plus âgé a 5 ans.
Que sont devenus vos enfants ?
Comme je vous l'ai dit, le plus âgé n'a que 5 ans; aussi, comme l'exigent la loi et la tradition, c'est la mère qui en a la garde. Ils sont donc restés avec elle.
Quels sont les pays dans lesquels vous avez exposé vos œuvres ?
Lorsque j'étais dans les camps, mes expositions ne m'appartenaient pas et ce n'était pas moi qui en décidais. J'étais un instrument, comme tous les artistes dans les camps. Qu'il s'agisse de musiciens, de peintres ou autres, nous étions un instrument exploité par la propagande du Polisario. Vous pouvez voir que le représentant du mouvement offre vos tableaux sans prendre la peine de vous demander votre avis. Mes expositions étaient, comme je vous l'ai dit, un moyen de propagande. J'ai donc exposé une quinzaine de fois en Algérie et ailleurs.
Un message que vous voudrez adresser aux lecteurs de Libé.
Je voudrais d'abord dire à mes parents, cousins et amis restés dans les camps, que Lahmada n'est ni une solution ni un choix. Que les idées et principes qui les avaient amenés là-bas, il y a de cela 36 ans, sont morts avec la Perestroïka et la fin de la guerre froide. Je voudrais leur dire, enfin que dans notre grand pays, le Maroc, il y a de la place pour tout le monde et chacun peut y évoluer.
A la direction du Polisario qui prétend être le seul représentant légitime des sahraouis dont il défend les intérêts, je voudrais dire qu'il n'est pas de l'intérêt de ces populations de continuer à être exploitées et considérées comme un fonds de commerce pour des lobbys qui défendent l'expansionnisme et les ambitions des leadership algériens. Je voudrais leur dire qu'ils ont  peuplé les cimetières en terre algérienne de Sahraouis qu'ils ont opprimés et maltraités avant de les ensevelir dans le désert de Lahmada.
Aux autorités marocaines, enfin, je voudrais dire  que pour contenir l'affluence de ralliés enregistrée ces derniers temps, il est indispensable de créer une structure  dans laquelle certains ralliés doivent être chargés de sélectionner les vrais ralliés qui reviennent des camps. Car parmi les ralliés de ces derniers temps, plusieurs n'ont jamais vu les camps. Ils étaient, soit en Mauritanie où ils n'ont pas pu s'adapter ou bien ils avaient quitté les provinces sahariennes quelques jours plus tard sous la couverture de rallié.
Propos recueillis par Ahmadou El-Katab


"Les métiers de mon pays" fait relâche
La Caravane "Métiers de mon pays, nouvelle génération" organisée en partenariat entre le secrétariat d'Etat chargé de l'Artisanat et la chaîne de télévision 2M a effectué à Laâyoune, la première étape, d'un périple qui doit la conduire dans dix villes du Royaume.
L'objectif de ce périple est de sélectionner les meilleurs artisans qui représenteront la région à la finale du Concours national qui se déroulera, ultérieurement.
60 candidats et candidates se sont présentés devant une commission composée de 30 techniciens et 6 juges.
Le choix des membres de cette commission s'est porté sur 10 artisans concepteurs en argenterie et 5 femmes spécialistes du métier de la maroquinerie.
Les épreuves se sont déroulées dans le hall de la délégation régionale de l'Artisanat, en présence du wali  qui s'est entretenu avec les candidats et les membres de la commission. Après avoir remercié les uns et les autres, il  a félicité les sélectionnés et les a exhortés à intégrer l'action du ministère de l'Artisanat. Il leur a, également demandé de faire découvrir l'artisanat local qui contribuera, sans aucun doute, à l'essor du tourisme dans cette région et la création de postes d'emploi pour les jeunes générations.  


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