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A Damas, une cinquantaine d’Iraniens retenus par les rebelles ont été libérés, de même que plus de 2.000 personnes détenues par le régime dans le plus important échange de prisonniers depuis le début du conflit en mars 2011.
Sur le plan diplomatique, Moscou, puis Washington, ont annoncé de nouvelles discussions vendredi à Genève entre M. Brahimi et des responsables russe et américain.
Mais les positions des deux grandes puissances sur la Syrie sont diamétralement opposées, Washington réclamant le départ du président Assad et Moscou soutenant son régime.
Ces nouveaux pourparlers interviennent après que M. Assad a proposé dimanche un plan de sortie de crise le maintenant au pouvoir, rejeté par l’Occident et l’opposition, dans un rare discours jugé «sectaire» et «partial» par M. Brahimi.
Ce discours «est la répétition d’initiatives anciennes qui n’ont clairement pas marché (...) En 2012, il y a eu un nouveau Parlement, une nouvelle Constitution, un nouveau gouvernement. Et la situation ne s’est pas améliorée d’un iota», a estimé le médiateur, dans un entretien accordé à la chaîne britannique BBC.
«En Syrie, comme ailleurs, nos peuples dans la région réclament un véritable changement, pas un changement cosmétique (...) ce que les gens disent, c’est qu’une famille qui règne pendant 40 ans, c’est un peu trop long. Je pense que le président Assad pourrait prendre l’initiative de répondre aux aspirations de son peuple, plutôt que d’y résister», a-t-il poursuivi. Il faisait allusion à la prise du pouvoir en 1970 par Hafez al-Assad, le père de Bachar al-Assad qui lui a succédé en 2000 après son décès.
Pour la Russie toutefois, les négociations internationales doivent «tenir compte de certaines idées avancées» par M. Assad, tandis que Téhéran, grand allié de Damas, a dit soutenir ce plan.