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«L'impact des drogues sur les jeunes est désastreux, affectant négativement leur santé physique et mentale et entraînant une détérioration de leurs relations sociales et leurs résultats scolaires», a déclaré Mme Dahi dans un exposé sous le thème : «Le fléau de la toxicomanie, un obstacle à l’apprentissage inclusif, de qualité, adapté et à vie en Afrique», présenté dans le cadre de la 3ème session ordinaire de la sixième législature de l'institution législative panafricaine.
Elle a ajouté que la consommation des drogues a des conséquences néfastes sur l'apprentissage scolaire, en raison de la diminution de la concentration dans la classe, des problèmes de mémoire et de l’incapacité à traiter l'information chez les élèves.
À cet égard, l’afro-députée a relevé que l'impact des drogues sur la réussite scolaire a été montré par une étude récente menée auprès de 500 adolescents dans la ville d'Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. «Les résultats indiquent que les étudiants qui souffrent de faibles résultats scolaires sont plus susceptibles d'être victimes d'addiction, avec un taux 3 fois supérieur à celui des étudiants ayant des résultats scolaires élevés», a-t-elle expliqué.
Signalant que les adolescents qui consomment des drogues dès leur plus jeune âge sont plus exposés au décrochage scolaire, elle a noté que cela a un impact négatif sur la société dans son ensemble à travers une grave pénurie de cadres, de main-d'œuvre et de professionnels qualifiés sur le marché du travail.
«C’est toute la société qui s’effondre progressivement à cause de l’aggravation de la crise de la toxicomanie qui sévit notamment chez les étudiants et les adolescents», a-t-elle mis en garde.
Mme Dahi a, dans ce sens, suggéré certaines solutions pour lutter contre ce phénomène, notamment le renforcement des campagnes de sensibilisation publiques et dans le milieu scolaire sur les dangers des drogues, l’application ferme des lois contre les trafiquants, l’amélioration des opportunités d'emploi et d'éducation, ainsi que la fourniture d’un soutien et d'un traitement psychologiques appropriés.
En outre, elle a rappelé que plusieurs initiatives qui favorisent la coopération et l'échange de connaissances pour lutter contre la propagation des drogues dans le continent ont été lancées, notamment le programme de l'Union africaine contre la drogue et le crime, le programme «Réseau africain de santé» et le programme des Nations unies contre la drogue et le crime.
Cette session plénière du PAP se tient sous le thème: «Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle: construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique».
Le Parlement panafricain est une Assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe les députés des pays membres de l’Union africaine. Il a été créé en vertu de l’article 5 de l’Acte constitutif de l’UA et installé officiellement dans ses fonctions le 18 mars 2004.
Chaque Etat membre est représenté au sein du PAP par cinq parlementaires issus de la majorité et de l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par leurs Parlements ou organes législatifs nationaux.