
Le metteur en scène jette la lumière, sur le dénominateur commun de ces six héros de la patrie qui, après avoir réussi à fuir les camps de Tindouf et à regagner la mère patrie, ont décidé de poursuivre leur combat et de défendre le bien-fondé du projet d'autonomie du Sahara marocain.
Dans une déclaration à la MAP, Lahcen Majid a souligné l'impératif de hisser le niveau de la production cinématographique de manière à contribuer à la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, mais aussi "de faire entendre la voix des victimes des exactions commises dans les camps de Tindouf". Il s'agit également, selon le réalisateur, de continuer à encourager la production cinématographique dans les provinces du Sud du Royaume, de manière à démonter, par le biais de ces productions artistiques, les souffrances de ces séquestrés, le but étant de médiatiser leur calvaire et de promouvoir la justesse et le bien-fondé du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine.
Le même film documentaire a remporté les prix du meilleur montage et de la meilleure réalisation. Il s'agit également du prix de la meilleure musique, qui est revenu à Malika Maalainine pour son film "Le plaisir du monde est dans sa misère".
Par ailleurs, le prix du jury n'a été décerné à aucun film parmi les sept documentaires qui étaient en lice pour la compétition officielle de ce festival.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation cinématographique se propose de promouvoir les productions documentaires traitant de l’histoire, de la culture et de l’espace sahraoui hassani.
Elle vise également à encourager les productions cinématographiques, de manière générale, et les films documentaires, en particulier, dans les provinces du Sud, outre la création d’un espace de rencontre et d’échange entre les professionnels du cinéma dans le but de mettre en exergue les spécificités de l’identité marocaine et de renforcer le rayonnement de la civilisation, de la culture et de l’histoire du Maroc.