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Autre bémol pour Haddad, c’est que la ville ocre, première destination touristique du Maroc, se doit de posséder au moins une dizaine de parcs d'attraction similaires et un circuit dédié aux parcs de loisirs afin d'encourager le tourisme familial et contribuer à augmenter la durée de résidence de ses visiteurs.
Toujours est-il que le président de Parthenon Holding, gestionnaire du projet, avait expliqué que ce parc, dont la réalisation s'est étalée sur une durée de deux ans, devrait permettre d'enrichir l'offre de divertissement de Marrakech et constituer l'un des nouveaux pôles d'attraction de la ville ocre. Il a également fait savoir que ce parc, qui a nécessité un investissement de 70 millions de dirhams, devrait accueillir annuellement quelque 500.000 visiteurs et générer environ 50 emplois directs et plus de 70 emplois indirects annuels indiquant qu’il propose plus de 30 attractions pour les adultes, jeunes et moins jeunes, ainsi qu'un jardin où le visiteur pourra découvrir une trentaine d'espèces de dinosaures animés grâce à une technologie de scénographie de pointe "Les animatronics", dont la réalisation a été assurée par des experts de renommée internationale.
Pavé dans la mare : ce type de parcs fait réellement défaut dans tout le Royaume malgré le panégyrique ministériel.
D’où les interrogations qui fusent dans la foulée des déclarations de Haddad : en quoi consiste exactement la motivation de son département qui dure depuis des années ? Quid de l’enveloppe budgétaire qui devait être justement allouée par son département à de telles initiatives ? Et comment son département œuvre-t-il pour que toutes les villes touristiques du Royaume soient dotées de parcs d'attraction similaires ?
Pourquoi le parc de Sindibad a mis des lustres pour rouvrir ? Le seul karting situé dans la capitale économique a été démoli, lui aussi sans raison autre que celle de le livrer à la spéculation immobilière ? Pour mémoire, le changement de mains concernant ce karting de Casablanca, ex-propriété d’un ancien wali de Casablanca, en avait bien démontré des réalités qui dépassent l’entendement. En effet, acheté par des investisseurs irakiens, ce karting, qui ne désemplissait pas, avait fait l'objet d'une opération de démolition en vue d’en transformer l'assiette foncière en terrain servant à la construction d'un complexe résidentiel de très haut standing. Ce qui a été réalisé depuis le temps. C’est dire qu’il en est des réalités qui dépassent le seul souci d’encourager le tourisme familial ou de drainer plus de visiteurs.