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Cette situation serait due à l'absentéisme qui caractérise les écoles en milieu urbain. Le milieu rural connaît, quant à lui, autant de problèmes sinon plus, à commencer par le refus des enseignants de rejoindre leurs lieux d'affectation.
Pour le président de la Fédération, une année scolaire normale compte environ 34 semaines de cours; or, les enfants ne font même pas la moitié de ce calendrier. Les cours sont perturbés à cause des grèves, de l'absentéisme. De plus, les enseignants imposent des heures de rattrapage à titre privé que les élèves doivent obligatoirement suivre, moyennant paiement; faute de quoi, ils sont évalués et sous-notés de sorte qu’ils risquent d’être recalés.
Ce moyen de chantage est pratiqué par une grande majorité des enseignants au vu et au su de la direction de l'Académie régionale qui n'a jamais levé le petit doigt pour y mettre fin.
Cette direction, responsable des mutations des enseignants, s'acquitterait mal de cette responsabilité, selon le président de la Fédération. Par ailleurs, celui-ci déplore le fait que la région ne compte que 6 inspecteurs de l'enseignement qui, avec cet effectif réduit, ne peuvent superviser, le grand nombre d'établissements scolaires de la région.
Malgré les dépenses énormes consenties par l'Etat, l'enseignement dans cette région est dans un état déplorable. Le président ajoute que la plupart des enseignants, quoique fonctionnaires de l'Etat, abandonnent leurs postes de travail pour dispenser des heures supplémentaires au privé dont le personnel est constitué à 80% d'enseignants du public. Cette situation a un double inconvénient. D'abord, tous les parents ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants dans le privé, ensuite les postes que ce secteur aurait pu fournir sont occupés par des enseignants du public empêchant, ainsi, les chercheurs d'emplois de se faire recruter par les différentes écoles privées de la région.
Le président et les membres de la Fédération demandent à la direction de l'Académie régionale de s'acquitter de son devoir, c’est-à-dire garantir aux générations futures un enseignement au-dessus des magouilles et de l’esprit mercantile.