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La police indienne enquête sur des soupçons de pots-de-vin qu’aurait versé AgustaWestland pour décrocher un contrat de vente de 12 hélicoptères de 750 millions de dollars (560 millions d’euros). La société anglo-italienne dément ces accusations.
Agusta Westland avait jusqu’à hier pour répondre à un questionnaire détaillé sur les allégations portées à son encontre.
Officiellement, le ministre de la Défense dit attendre les résultats de l’enquête de la police fédérale sur les présomptions de corruption.
Mais selon plusieurs responsables de la défense, le ministre est favorable à interdire à la société de participer à des appels d’offres en Inde au vu des preuves déjà rassemblées.
La décision d’interdire AgustaWestland sera prise par le ministre de la Défense - A.K. Antony est surnommé saint-Antoine pour sa réputation de probité et pour son ardeur à lutter contre la corruption - mais il a besoin pour ce faire de l’approbation du Premier ministre Manmohan Singh, du ministre des Finances P. Chidambaram et du ministre des Affaires étrangères Salman Khurshid.
Le degré d’opposition au sein du gouvernement à une telle interdiction n’est pas établi. Si les opposants à l’interdiction apparaissent majoritaires, A.K. Antony devra alors envisager des mesures moins pénalisantes, comme par exemple l’imposition d’une amende importante.
D’ailleurs, si la décision est prise de blacklister, AgustaWestland sera de préférence ciblée plutôt que sa maison-mère Finmeccanica, dont les filiales sont très actives dans le secteur militaire indien, estiment des responsables de la défense.