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Plusieurs enseignements sont à tirer. Outre la validation par le comité scientifique des vaccins Sinopharm et Pfizer pour ce pan de la campagne de vaccination nationale, chaque enfant devra être accompagné de son tuteur. Avant que l’enfant ne tende le bras, son tuteur aura d’abord à signer une autorisation de vaccination. Confirmant ainsi l’hypothèse d’une vaccination qui ne serait pas obligatoire.
Par ailleurs, le tuteur aura la possibilité de choisir le vaccin qui sera administré à l’enfant, entre le sérum chinois et celui américain. S’agissant de l’identification des enfants concernés, elle sera possible grâce au Code Massar, que votre enfant soit scolarisé dans l’enseignement public ou l’enseignement privé. Désormais, le dispositif semble prêt. Il ne reste plus qu’à donner le top départ de la campagne. D’autant que 2 millions de doses du vaccin Sinopharm, 680.000 doses du vaccin Pfizer et 650.000 doses du vaccin AstraZeneca (Covax), sont attendues dans les prochains jours sur le tarmac de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Et comme les bonnes nouvelles en appellent d’autres, la propagation du virus a ralenti quelque peu.
Le Dr Mouad Merabet s’est montré rassurant dans de récentes déclarations, arguant que le pic épidémique de la troisième vague n’est plus qu’un mauvais souvenir. “Il existe des disparités entre les provinces. Certaines ont dépassé le pic des contaminations, tandis que d'autres le subissent actuellement, avec une recrudescence de cas graves et de décès”, a précisé le coordinateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé. Puis de préciser : “Au niveau national, nous sommes face à une phase descendante des contaminations, avec un pic atteint durant la semaine du 8 août. Un pic qui a duré 2 semaines, contrairement à la première vague de l'année dernière.”
En conclusion, le Dr. Mouad Merabet a dissipé les craintes quant aux cas graves : “Le pic des nouveaux cas graves a été atteint la semaine du 15 août. Il a duré deux semaines. Il est à noter que l'on évoque un pic de nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs, et non plus un pic d'occupation”.
C.E