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«Cette centralité de Sa Majesté le Roi aux niveaux politiques et religieux est une singularité du Royaume chérifien dans le monde musulman», a-t-il dit. Le diplomate marocain a cité, à ce propos, SM le Roi Mohammed VI qui a souligné dans son discours à l’occasion de la visite au Maroc du Pape François en mars 2019, qu’«en tant que Commandeur des croyants, je ne peux parler de terre d’Islam, comme si n’y vivaient que des musulmans. Je veille, effectivement, au libre exercice des religions du Livre et je le garantis. Je protège les juifs marocains et les chrétiens d’autres pays qui vivent au Maroc».
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, la citoyenneté est gérée d’abord dans le cadre de la Constitution, des libertés publiques et de la solidarité qu’implique l’appartenance à un Etat-nation, notant que le "débat est ouvert de manière permanente pour reconstituer les consensus, recoudre le tissu social et s’adapter aux exigences de la vie contemporaine sans renier les bases fondamentales et historiques de la culture qui ont forgé notre personnalité".
Quant à la relation entre religion et politique, le Souverain a tranché le 30 Juillet 2004 quand il a affirmé : «Une nette séparation doit être faite entre le religieux et le politique, eu égard à la sacralité des dogmes véhiculés par la religion et qui doivent, de ce fait, être à l’abri de toute discorde ou dissension, d’où la nécessité de parer à toute instrumentalisation de la religion à des fins politiques». Revenant sur le thème de la rencontre, le diplomate marocain a mis en évidence l’actualité et la pertinence avérée des questions soulevées qui revêtent, en particulier au Mali, a-t-il dit, une grande pertinence au regard des nouveaux enjeux et des défis autour de la paix et de la cohésion sociale, focus de toutes les politiques publiques et de la coopération internationale.