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La spéculation bat son plein à l’occasion des départs en vacances

Les prix des transports prennent l’ascenseur


E.Z
Lundi 29 Mars 2010

C’est devenu une routine. A telle enseigne que personne n’y prend plus garde à moins d’en faire les frais. A la veille de chaque Aïd ou vacances scolaires, les prix des transports de voyageurs par autocars ou taxis collectifs prennent, en effet, l’ascenseur. Particulièrement à Casablanca où la gare routière d’Oulad Zyane attire ses courtiers et ses spéculateurs des mauvais jours. Au vu et au su de tous et particulièrement de ceux qui sont censés veiller à ce que les prix demeurent inchangés puisqu’encadrés par des textes de loi, ces aigrefins profitent de la désorganisation d’un secteur où, en cas de rush, l’offre arrive rarement à répondre à la demande, pour réaliser d’énormes bénéfices sur le dos de citoyens qui n’en peuvent plus … mais. Le millier d’autorisations exceptionnelles accordées en pareilles circonstances semble loin de résoudre l’incontournable problème de la faiblesse d’une offre que le système de prébendes et d’agréments de transport ne peut que générer et maintenir. La solution ? Assainir le secteur et le réorganiser en le libéralisant davantage tout en l’ouvrant mieux à la concurrence et en le soumettant à un cahier des charges précis, rigoureux et efficient. Dans l’attente, ce sera toujours le même spectacle. Un spectacle qui n’a pas beaucoup changé depuis le déplacement des lieux de stationnement des autocars de Derb Omar, à Benjdia puis à Oulad Zyane. Trois noms, trois lieux, mais un seul et unique problème : le renchérissement des prix à chaque période de grande affluence. Bref, peu de changement sous les cieux casablancais depuis les années soixante. A titre d’exemple, nul responsable de la gare routière d’Oulad Zyane n’était en mesure de nous expliquer pourquoi les voyageurs étaient dans l’obligation de payer non seulement le prix fort, mais aussi celui de la destination finale du car qu’ils devaient prendre. Il leur fallait aussi montrer patte blanche comme le prouve le nombre d’officiels venus non pas enquêter sur la situation ou sévir, mais tout simplement trouver solution aux leurs. Ne les ont, en fait trahis, que leurs voitures de services censées être remisées au garage en pareil jour de repos. Le hic, c’est que même eux ont dû payer les prix demandés par les courtiers, les guichets ayant été volontairement maintenus fermés. A titre d’exemple, hier, il fallait débourser pas moins de 100 DH pour se rendre à Béni Mellal, 100 DH à Khouribga, 250 DH à Tanger et le reste à l’encan. Comme d’habitude.


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