-
Tiznit: "Tiflwine" célèbre les traditions amazighes ancestrales
-
La 1ère édition du Congrès africain de pédiatrie, du 10 au 12 janvier courant à Casablanca
-
Chtouka-Aït Baha: Plus de 60 exposants au Salon provincial de l'artisanat
-
L'Université Euromed de Fès publie un premier lot d’ouvrages et de revues dans la prestigieuse maison d’édition L’Harmattan
-
Région de l’Oriental : 4.588 entreprises créées à fin octobre 2024 (OMPIC)
Lundi 11 novembre courant, trois femmes ont été agressées au quartier Sidi Ali Ben Abdellah considéré parmi les points noirs sur le plan sécuritaire dans l’ancienne médina.
«Il nous est impossible de circuler dans le quartier Sidi Ali Ben Abdellah au-delà de 22h. Nous sommes menacés, intimidés et attaqués par des délinquants hors contrôle. Pourtant, nous n’avons jamais cessé de réclamer l’intervention des services sécuritaires en vue de rétablir l’ordre et sécuriser les habitants qui se sentent actuellement abandonnés à leur sort», nous a déclaré un habitant de l’ancienne médina.
Pourtant, les services compétents doivent déployer davantage d’efforts lorsqu’il s’agit de la sécurité en médina considérée comme le principal circuit touristique et patrimonial.
Des observateurs expliquent la régression de la sécurité à l’ancienne médina par la réduction de l’effectif après le déménagement de la police judiciaire au nouveau local au quartier El Borj. La police se contente depuis cette date d’un petit poste gardé par deux ou trois éléments.
«Il vaut mieux exhiber la force plutôt que de l’utiliser. Avant, les voitures des patrouilles et des officiers de police étaient présentes en nombre et en permanence au cœur de l’ancienne médina. De ce fait, les services sécuritaires jouissaient d’un bon timing d’intervention à chaque incident ou problème. Actuellement, on ne peut pas demander plus à l’effectif réduit déployé sur place et reflétant la pénurie en ressources humaines dont souffrent les services sécuritaires à Essaouira. Les habitants doivent bénéficier du droit à la sécurité et à la liberté de déplacement de jour comme de nuit. Les services compétents sont appelés à renforcer le dispositif sécuritaire de la ville et le déployer de façon rationnelle », commente un acteur associatif.