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Intervenant lors de cet évènement placé sous le thème "Maintenir la dynamique du processus de paix : leçons tirées, réussites et perspectives", ces ministres ont mis l’accent sur l’impératif de conjuguer les efforts pour baliser la voie à une solution juste et durable, fondée sur l'option de deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.
Dans ce sens, la ministre d'État palestinienne aux Affaires étrangères et aux Expatriés, Farsin Aghabekian Shaheen, a exprimé ses remerciements au Maroc pour avoir organisé, en partenariat avec les Pays-Bas, cette réunion de l’Alliance globale qui constitue une occasion idoine pour fédérer les efforts régionaux et internationaux en vue d’une solution juste et pérenne.
Cette cinquième réunion, qui s’inscrit dans la continuité de quatre autres organisées à Riyad, Bruxelles, Oslo et au Caire, illustre un engagement collectif en faveur de la solution à deux Etats, en tant qu’option réaliste pour mettre fin au conflit, a-t-elle poursuivi, notant que cette rencontre vient rappeler la situation dramatique qu’endure le peuple palestinien et souligner la détermination commune à faire face à cette cruauté.
De son côté, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères aux Pays-Bas, Christiaan Rebergen, a fait remarquer que la solution à deux Etats peut réellement apporter la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, estimant que la situation qui prévaut aujourd'hui sur le terrain est inadmissible et "nous devons faire preuve de volonté à œuvrer conjointement en vue de mettre en œuvre cette solution".
Après avoir noté que cet événement marque la première réunion co-présidée par un Etat arabe et un Etat européen sous l’égide de l’Alliance globale, il a souligné qu’il s’agit également d’une opportunité de discuter des moyens d’établir une économie palestinienne robuste favorisant les perspectives du peuple palestinien ainsi qu’un Etat palestinien indépendant.
Abondant dans le même sens, le ministre bahreini des Affaires étrangères, Abdullatif Bin Rashid Al Zayani, a relevé que la solution à deux Etats n'est pas seulement un objectif politique, mais une nécessité humanitaire et une obligation juridique fondée sur le droit international, notant que cette solution demeure la seule voie viable pour briser le cycle de la violence et libérer le potentiel de la région.
Dans une allocution vidéo, il a souligné l’impératif de parvenir à un cessez-le-feu permanent, de procéder à la libération des otages et des détenus et de faciliter l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire.
"La réunion d'aujourd'hui nous permet de consolider cette unité et cet élan pour une solution à deux Etats. Avec un engagement sincère de toutes les parties, nous pouvons renforcer la coalition mondiale et faire de la solution à deux États une réalité pour transformer le Moyen-Orient en une région où prévalent la paix, la stabilité et le respect mutuel, et où les individus de toutes confessions cohabitent dans la dignité", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a mis en avant toute l’importance que son pays accorde à l’Alliance globale, soulignant que cette réunion intervient à un moment décisif.
"La solution à deux Etats est aujourd’hui la solution plus nécessaire que jamais", a-t-il poursuivi dans un message vidéo, notant qu’il est urgent d’obtenir un cessez-le-feu qui met fin aux souffrances de la population à Gaza et permet la libération de tous les otages et la reprise de l’acheminement de l’aide humaine.
"Ce cessez-le-feu ne peut être durable sans une solution politique et il n’y en a qu’une : Deux Etats pour deux peuples vivant côte à côte(...)”, a-t-il soutenu.
Il a fait observer que la réunion que son pays entend organiser avec l’Arabie Saoudite en juin prochain sur la solution à deux Etats vise à recréer une dynamique diplomatique pour établir un Etat palestinien viable et garantir la sécurité de la région, appelant à "une mobilisation collective pour mettre fin à la tragédie du conflit israélo-palestinien et ouvrir ensemble le chemin vers la paix".
Quant à la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères de la Slovénie, Tanja Fajon, elle a appelé dans une allocution vidéo à faciliter l'acheminement des aides humanitaires sans aucune obstruction, pour les distribuer ensuite par des acteurs humanitaires internationaux et selon des normes humanitaires.
Elle a souligné la nécessité d’appuyer l’ONU et ses organisations y compris l’UNRWA et garantir son financement, notant que son pays reste pleinement engagé dans les initiatives en cours pour une paix durable.
Dans un message vidéo, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno, a indiqué que cette réunion se tient à un moment où la communauté internationale s’attache à accélérer la mise en place de la solution à deux États, notamment après le lancement en 2024 de l'Alliance globale.
Le chef de la diplomatie espagnole a plaidé, à ce propos, pour un cessez-le-feu immédiat et qui soit respecté dans toutes ses phases, ainsi que l’acheminement des aides humanitaires au profit de la population palestinienne.
Outre la reconstruction de Gaza, il est fondamental d’œuvrer pour aboutir à un gouvernement unifié dans toute la Palestine, dirigé par l'Autorité palestinienne, et à une solution politique à deux Etats, a-t-il insisté.
Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a souligné que son pays est fermement convaincu que la solution à deux Etats est le seul moyen viable vers la liberté, la paix et la sécurité pour les deux Etats.
Relevant que la situation à Gaza et en Cisjordanie exige "une réponse immédiate de notre part", il a affirmé que l'Alliance globale a été créée pour que les membres concernés de la communauté internationale puissent engager les mesures nécessaires en vue de contribuer à l'instauration d'une paix durable et à la création d'un Etat palestinien.
Il a, à cet égard, mis en avant l’importance "capitale" de l’initiative entreprise par le Royaume du Maroc et le Royaume des Pays-Bas afin d’organiser cette réunion qui permettra de baliser la voie à de meilleurs résultats lors de la conférence qui sera co-présidée par l'Arabie Saoudite et la France en juin.