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Le jury, présidé par l'universitaire gambien Cham M'Baye, a attribué l'Etalon d'or de Yennenga, la plus haute distinction de ce grand rendez-vous du cinéma africain, au réalisateur Mohamed Mouftakir. Une belle prise pour le 7ème Art marocain qui s'offre pour la troisième fois le prestigieux prix, très convoité sur le continent. Une récompense d'autant plus importante qu'elle fait du Maroc le deuxième pays, à côté du Mali, à détenir le plus grand nombre d'Etalons d'or de Yennenga.
"C'est un travail dont on est fier et qui nous permet d'être les leaders dans le domaine de la production en Afrique", a confié satisfait Mohamed Mouftakir
"Pégase" relate l'histoire d'une jeune fille enfermée dans un hôpital psychiatrique, victime d'un traumatisme qui lui fait croire qu'un démon veut la tuer.
D'une valeur équivalente à environ 170.000 DH, l'Etalons d'or de Yennenga a été remis au cinéaste par le président burkinabé Blaise Compaoré dans un stade pris d'assaut par 30.000 personnes.
Les Etalons d'argent et de bronze sont revenu respectivement à "Un homme qui crie" du réalisateur tchadien Haroun Mahamat Salah et à la comédie romantique du réalisateur ivoirien, Owell Brown, "L'homme idéal".
Le prix d'interprétation masculine est revenus au Béninois Sylvestre Amoussou, réalisateur d'"Un pas en avant, les dessous de la corruption".
Egalement présente à cette édition, l'Algérie s'est notamment distinguée à travers deux productions. La première, "Voyage à Alger" de Abdelkrim Bahloul, s'est vu décerner les prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine pour Samia Meziane. La seconde, "Essaha" (une comédie musicale signée Dahmane Ouzid), a reçu le prix de la meilleure affiche.
Pour la qualité de sa réalisation, le court-métrage ''La métaphore du manioc'' du Camerounais Lionel Meta a reçu une mention spéciale.
Huit productions marocaines représentaient le Maroc à cet événement cinématographique qui a accueilli cette année 111 films en compétition officielle.