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Dans un article intitulé "La douleur et le délire du régime algérien", publié par le site "Machahid24.com", le journaliste a souligné que "la fièvre qui s'est emparée de la diplomatie algérienne après le choc de la récente résolution du Conseil de sécurité sur le différend autour du Sahara marocain est endémique".
Il a, dans ce sens, rappelé que les dirigeants algériens s'étaient fendu d'un communiqué plein de colère contre le Conseil de sécurité, reflétant le niveau de "novice" de la diplomatie algérienne, avant d'ouvrir le feu des "fake news" autour de la question du Sahara marocain.
Relevant que l’agence algérienne de presse "APS" avait déformé les propos tenus par le président italien Sergio Mattarella sur le dossier du Sahara lors d’une visite d’Etat en Algérie, M. Al-Atlassi a noté que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, n'a pas eu beaucoup de mal à faire valoir le démenti concernant ces mensonges colportés par Alger lors d’un appel téléphonique avec son homologue italien, quelques heures après la diffusion de la dépêche de l'APS.
La classe dirigeante en Algérie, enragée, se rebelle jour après jour contre le processus mené par les Nations Unies pour trouver une solution pacifique au conflit artificiel autour du Sahara marocain, a-t-il poursuivi.
La dernière manœuvre en date de la diplomatie algérienne, indignée contre la résolution du Conseil de sécurité, fut l’annonce de sa mobilisation, en coordination avec l'Afrique du Sud, pour inciter l'Union Africaine à "se mêler" de la question du Sahara selon un "plan" impliquant des pays africains, indique M. Al-Atlassi, ajoutant que les caractéristiques de ce plan ont été révélées par le communiqué conjoint publié après les "collusions" à Alger entre la ministre sud-africaine des Affaires étrangères et son homologue algérien.
Ces "collusions", poursuit l’auteur de l'article, ont été qualifiées par le journal algérien "Al-Shorouk" d'opportunité pour mettre ce plan en action en vue de contrer la récente résolution du Conseil de sécurité de l'ONU et faire pression sur le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura.
"Celui qui a orchestré ce plan semble être guidé par une frénésie de colère et l’émotion du vaincu", a-t-il estimé, rappelant que l’Union Africaine consacre, dans ses décisions, la compétence exclusive de l'ONU dans le règlement du conflit factice autour du Sahara marocain.
Il a fait observer que plusieurs alliés de l'Algérie ont été attirés par le réalisme de la récente résolution de l’ONU, comme le Kenya récemment.
Par ailleurs, M. Al-Atlassi a indiqué que le ministre algérien des Affaires étrangères avait tenté de porter le conflit autour du Sahara marocain au niveau de la Ligue arabe, qui reconnaît la marocanité du Sahara, notant que le secrétariat de la Ligue s'est empressé de rejeter les déclarations de Laamamra en niant toute interaction avec lui.
Et de conclure qu'il s'agit d'une autre preuve que le régime algérien vit sous l'emprise d'une fièvre et d'un délire, au point qu'il est devenu sourd aux appels de son peuple à s'atteler à la résolution de ses problèmes et satisfaire ses besoins, ainsi qu'aux appels pacifiques internationaux à l'ouverture de la région sur des perspectives de coopération et de progrès.