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Dans un document publié récemment sur le thème "Quel Maroc culturel voulons-nous appuyer?", parvenu lundi à la MAP, l'Union a relevé que la préservation du patrimoine immatériel est tributaire d'une exploration profonde de ses racines et d'une prise en compte permanente de ses multiples affluents (arabe, amazigh, hébraïque, andalou, hassani, dialectal et africain) et de tous ses prolongements orientaux et occidentaux.
Ceci a fait du Maroc un carrefour des civilisations, a fait valoir l'Union, soulignant la nécessité de mettre la lumière sur les trésors enfouis du Royaume et sur le patrimoine local dont les racines plongent dans l'histoire, en vue d'une universalité reposant sur le métissage civilisationnel et l'échange des différentes influences.
L'Union a également mis l'accent sur la nécessité d'une solidarité inconditionnelle entre toutes les composantes de la société civile, nationale et internationale, appelant à l'égalité, à la liberté, à la justice et à la défense des droits de l'Homme telles qu’énoncées dans les traités internationaux. Selon la même source, la mise en oeuvre de ces grands principes en matière de préservation du patrimoine immatériel exige d'être doté d'un esprit moderniste appelant en permanence à renouveler les mécanismes de réflexion et à mettre en place une stratégie culturelle régissant la chose publique.
L'Union marocaine du Zajal a, par ailleurs, souligné que le travail soutenu de l'Institution Royale constitue un rempart, eu égard à l'histoire de cette Institution et à sa capacité à s'adapter aux "nouveautés du modernisme" sur les plans économique et humain. Et de conclure que face à cette révolution numérique et au développement global qui en découle dans les domaines audiovisuel et technologique, il demeure nécessaire d'opter pour la transparence et de faire un choix moderniste et populaire.