-
Un cheval de course surprend les usagers d'une gare australienne
-
Les scientifiques sonnent l'alarme face au réchauffement dramatique des océans
-
Couchez votre colère par écrit puis jetez-la
-
Les bonobos caïds ont plus de succès auprès des femelles
-
Bond des stérilisations aux Etats-Unis depuis les restrictions sur l'avortement
"Mais des défis demeurent, notamment pour augmenter les zones d'habitat de cet animal afin de permettre que cette croissance se poursuive." Des milliers de rhinocéros à une corne peuplaient jadis ces plaines, mais la destruction de leur habitat et le braconnage ont fait tomber leur population à une centaine dans les années 60.
Depuis 1994, le Népal réalise un recensement tous les cinq ans, pour évaluer les efforts de protection de cette espèce considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Lors du premier recensement en 1994, 466 rhinocéros avaient été comptabilisés. Ce recensement, qui avait été reporté d'un an en raison du coronavirus, a mobilisé 250 personnes qui ont parcouru les parcs pendant près de trois semaines, chevauchant près de 60 éléphants. Le comptage a été fait à l'aide d'équipements GPS, de jumelles et de caméras.
"Les rhinocéros ont été comptés selon une méthode d'observation directe, à 100 mètres de distance", selon Haribhadra Acharya. Pendant le recensement, un maître-éléphant a été attaqué et tué par un tigre. Le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a fourni une aide financière et technique pour l'organisation du recensement, a vu dans l'augmentation de la population une "étape importante" pour le Népal. "La croissance générale de la population est le reflet des efforts de protection et de gestion de l'habitat par les autorités des zones protégées dans un contexte difficile ces dernières années", a déclaré dans un communiqué le représentant du WWF au Népal, Ghana Gurung.
Au total, 26 rhinocéros sont morts au Népal l'année dernière, dont quatre en raison du braconnage, selon les autorités népalaises. Le braconnage est alimenté par une forte demande de leurs cornes en Asie, notamment en Chine et au Vietnam, où elles sont considérées comme aphrodisiaques et utilisées dans la médecine traditionnelle.