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Le Forum Ingénieurs du Nord, les 29 et 30 novembre à Tanger
Malheureusement, nos cupides élus dans ces provinces n’ont jamais bâti en en tenant compte de l’éventualité de l’abondance des pluies
Le Sahara n’est généralement pas connu pour l’abondance de ces pluies et, partant de là, nos élus municipaux érigent les infrastructures, si jamais ils en érigeaient en prenant en considération, seulement l’hypothèse d’un Sahara sans pluie et la moindre petite averse est perçue comme un déluge.
C’est en tout cas ce que les habitants de Tan Tan ont vécu lorsque, la semaine dernière, quelque 26 mm de pluie sont tombés sur la ville.
C’était un vrai déluge. L’Oued Ben Khlil a coupé la ville en deux, privant les habitants de sa rive nord des services administratifs et de l’hôpital et ceux de la rive sud de marché. Ce qui a démontré la précarité des infrastructures. Il aurait été plus aisé de se déplacer en barque dans les rues de la ville qu’en voiture, celles-ci étaient pleines d’eau sous laquelle des crevasses et des nids-de-poule mettaient en danger les véhicules qui se hasardaient à les emprunter.
Guelmim, Bab Sahara et capitale de la wilaya, dotée d’un budget des plus importants, au point que le conseil municipal avait tenu une session pour statuer sur l’excédent budgétaire de deux milliards de centimes qui n’a pu être utilisé. Guelmim n’a pas besoin de pluie pour constater la précarité de ses infrastructures et le danger que représentent ses rues étroites. Mis à part les deux principaux axes, pompeusement appelés Avenue Ifni et Avenue Agadir dont l’asphalte est plus ou moins praticable, toutes les rues et ruelles de la ville sont pleines de crevasses. Aux dires de certains usagers, ces rues n’ont jamais été entretenues depuis le début des années 80. C’est à peine croyable pour une ville qui enregistre des excédents budgétaires d’une telle importance et qui se veut l’une des plus importantes destinations touristiques dans les provinces du Sud.