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La parité hommes-femmes constitue l' un des piliers du référentiel ittihadi

Réunion entre l'USFP et "Mounassafa daba"

Driss Lachguar La contribution de la femme est un élément clé de la construction démocratique, du développement et du progrès de la société


T.M
Jeudi 10 Septembre 2020

Une réunion a été tenue mercredi 9 septembre au siège central de l’USFP à Rabat entre l’Organisation socialiste des femmes ittihadies, la Commission pour l’égalité des chances au sein de l’USFP et une délégation représentant le Collectif «Mounassafa Daba» (Parité maintenant).

Cette réunion a été présidée par le Premier secrétaire de l’USFP qui était accompagné de Fatima Zahra Chikhi et Manal Tekal.

Driss Lachguar a rappelé à cette occasion les positions de principes du parti de la Rose inspirées de son référentiel social-démocrate concernant la question féminine et la lutte pour la réalisation de la parité homme-femme.

Il convient de préciser que le Premier secrétaire de l’USFP avait déjà élaboré en mai dernier une Plateforme d’orientation pour l’encadrement du dialogue ittihadi concernant la conjoncture actuelle et dans laquelle il avait affirmé qu’«il n'y a pas d'autre solution que de vivre notre temps et d'avancer vers l'avenir avec la pleine contribution des femmes, qui devraient figurer à la tête des priorités du nouveau modèle de développement, car elles sont - comme le prouvent les expériences des pays démocratiques développés - un acteur clé de la construction démocratique, du développement et du progrès de la société».

Il y a également lieu de souligner que «Mounassafa Daba» est un collectif comprenant des personnalités et dirigeants d’organisations de la société civile, du monde politique et syndical, des acteurs des droits humains, de la culture des arts et des médias engagés pour un plaidoyer durant cette phase pour la mise en œuvre de la parité dans les domaines politique et institutionnel.

La délégation, composée de Ouafa Hajji, El Habib Belkouch et Badia Reghaye, a remis au Premier secrétaire de l’USFP le Livre blanc comprenant les principales revendications et propositions dudit collectif en matière de parité politique et institutionnelle.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un programme de plaidoyer auprès de membres du gouvernement, de dirigeants de partis politiques, de centrales syndicales et d’organisations de la société civile et autres acteurs concernés.

Ce collectif plaide pour une révision du dispositif juridique national pour qu’il soit en harmonie avec l’article 19 de la Constitution instituant le principe de l’égalité entre hommes et femmes et avec les Conventions internationales ratifiées par le Maroc ou auxquelles il a adhéré.

En effet, il appelle à la révision des lois concernant les organisations de médiation en vue de réaliser la parité au sein des partis politiques et des organisations syndicales.

Il plaide également une révision des textes de loi relatifs à la formation et aux structures des instances élues, à savoir la Chambre des représentants, la Chambre des conseillers, les Conseils des régions, des communes et des provinces et préfectures et les Chambres professionnelles.

Le collectif appelle aussi au respect du principe de la parité dans la formation du gouvernement, du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, de la Cour constitutionnelle et des instances en charge de la bonne gouvernance (CESE, CNDH, Médiateur, CMCE, Autorité chargée de la parité et de la lutte contre toutes les formes de discrimination, HACA, Conseil de la concurrence, Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption...).

T.M

Plaidoyer à Rabat pour la mise en œuvre du principe de parité en tant que base constitutionnelle

Des instances féminines politiques, partisanes et civiles ont affirmé, mercredi à Rabat, que la mise en œuvre du principe de parité, en tant que base constitutionnelle, constitue aujourd'hui une exigence fondamentale du mouvement féministe. "La parité est devenue une revendication pour le développement et non seulement des droits, étant donné que le Maroc a besoin de ses hommes etfemmes pourla promotion dessecteurs économiques, sociaux et culturels", ont estimé des représentantes des instances féminines œuvrant en matière de questionsliées à la femme, lors d'une rencontre avec la ministre de la Solidarité, du Développement social, de l'Egalité et de la Famille, Jamila El Moussali, consacrée au débat autour des moyens susceptibles de renforcer le processus de parité et d'égalité au Royaume, dans le cadre des concertations en coursrelatives au système électoral. Les différentesintervenantes ont, également, souligné que le mouvement féministe partisan et civil s'assigne pour objectif de plaider en faveur de la représentativité de la femme au sein de toutes les institutions décisionnaires et les instances élues, notant qu'aucune évolution concrète n'a été enregistrée dans ce domaine depuis 2011, en dépit des efforts déployés pour consolider la représentativité de la femme au sein de ces organes. Elles ont, à cet égard, appelé au renforcement de la représentativité des femmes au sein des conseils élus, en particulier les conseils des régions et les collectivités territoriales, en leur consacrant le tiers dessièges et en encourageant leurs candidatures dansles listes électorales locales, outre la consolidation de leur représentativité dansleslistes nationales et régionales, entre autres. De son côté,Jamila El Moussali a souligné, dans une déclaration à la presse en marge de cette rencontre, l'importance de cette réunion qui a été l'occasion d'aborder une thématique dans laquelle le Royaume a consenti de grands efforts durant les dernières années, celle de la représentativité et de l'autonomisation des femmes. Cette réunion intervient à la demande d'un parterre d'organisations fémininesœuvrant dansles domaines politique et des droits des femmes, afin d'examiner et de débattre de l'autonomisation politique desfemmes, at-elle poursuivi. Après avoir relevé que la réhabilitation politique desfemmes constitue un des préludes importants pour leur autonomisation, la ministre a indiqué que le programme national intégré pour l'autonomisation économique des femmes "Tamkine", présenté au Conseil du gouvernement, se veut le fruit d'un travail de longue haleine et traduit les grands efforts déployés en faveur de l'autonomisation économique des femmes, ajoutant que ledit programme constitue un indicateur positif de l'amélioration de la situation.


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