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L'autre option consiste à "renforcer la mission politique" de l'ONU au Mali tout en laissant à la Misma, la force panafricaine, le soin d'assurer la sécurité. La Misma serait assistée par "des efforts militaires bilatéraux, en soutien aux forces maliennes". Elle aurait alors un rôle "offensif et de stabilisation centré sur les groupes extrémistes armés".
Dans l'option Casques bleus, la "majeure partie" des troupes qui composent la Misma "seraient transférées dans une mission de stabilisation de l'ONU" qui comprendrait également 1.440 policiers. Elle serait déployée "essentiellement dans le nord, avec pour base logistique possible Gao ou Sevaré".
Les Casques bleus seront juste assez nombreux pour sécuriser "les zones de population considérées comme présentant le plus grand risque", précise le rapport, qui a été soumis aux 15 pays membres du Conseil.
Avant de déployer ces Casques bleus, souligne le texte, il faudra d'abord que "les conditions politiques et de sécurité nécessaires soient en place" et il reviendra au secrétariat général de l'ONU d'en juger.
"En l'absence de réconciliation, il y a peu de place pour un débat politique constructif et les élections pourraient provoquer un regain d'instabilité et même des violences", souligne un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenté mardi.
A l'issue d'une visite d'une semaine au Mali à la mi-mars, Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, avait lui aussi brossé un tableau sombre, estimant "peu probable que les élections puissent se tenir d'ici juillet" comme prévu.
Dans le compte-rendu confidentiel de sa mission, dont l'AFP a eu copie, M. Mulet jugeait que l'influence que continue d'avoir l'ex-putschiste Amadou Sanogo "va rendre plus compliqué de mener des réformes significatives".
Il concluait que l'ONU se prépare à affronter au Mali "des menaces inédites, jamais rencontrées dans un contexte de maintien de la paix".