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Le film-documentaire “Nuba d’or et de lumières”, qui raconte l’histoire millénaire et le raffinement de la musique marocaine “Al Ala”, a été projeté mardi dernier à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris dans le cadre de l’exposition Al Musiqa consacrée pour la première fois à la musique du monde arabe. Ce documentaire de près de 80 mn met en lumière l’ancrage culturel et la passion cultivée par les Marocains autour d’Al Ala, fruit d’une fusion des cultures arabo-musulmane, berbère, chrétienne, espagnole, hébraïque et orientale.
Consacré aux plus grands orchestres marocains de cette musique d’origine arabo-andalouse, il montre aussi comment la “nouba” qui en constitue la symphonie, continue depuis des siècles d’élargir le cercle de ses amateurs parmi toutes les générations, classes et religions confondues telle une communion. Chantées par les plus grands virtuoses aux voix inégalables, cette musique n’a pas manqué d’envoûter le public qui a fait le déplacement à l’IMA pour voir ou revoir ce chef-d’œuvre d’une rare beauté, réalisé en 2007 par la Franco-Marocaine Izza Genini.
La projection du film-documentaire “Nuba d’or et de lumières” a lieu dans le cadre de l’exposition organisée, du 6 avril au 19 août, par la Philharmonie de Paris, qui est dédiée aux musiques arabes et qui célèbre à la fois la richesse d’un patrimoine ancien méconnu et l’intense créativité d’artistes issus des vingt-deux pays qui forment aujourd’hui le monde arabe.
Cette exposition se veut surtout un manifeste pour la sauvegarde d’un patrimoine culturel aujourd’hui en danger, en même temps qu’un témoignage de l’exceptionnelle vitalité de la création musicale contemporaine dans le monde arabe. Elle propose ainsi aux visiteurs de traverser des paysages immersifs comme le désert du Hedjaz, le jardin andalou, le cinéma égyptien, la zaouïa africaine, le salon oriental-occidental, indiquent les organisateurs. Il s’agit, selon les mêmes sources, d’un voyage visuel et sonore allant de l’Arabie heureuse de la reine de Saba jusqu’à l’Andalousie du grand musicien Zyriab, de la période préislamique, en passant par l’âge d’or égyptien de la diva Oum Kaltoum, jusqu’à la scène pop, rap ou électro, sortie dans les rues depuis les révolutions arabes.
Consacré aux plus grands orchestres marocains de cette musique d’origine arabo-andalouse, il montre aussi comment la “nouba” qui en constitue la symphonie, continue depuis des siècles d’élargir le cercle de ses amateurs parmi toutes les générations, classes et religions confondues telle une communion. Chantées par les plus grands virtuoses aux voix inégalables, cette musique n’a pas manqué d’envoûter le public qui a fait le déplacement à l’IMA pour voir ou revoir ce chef-d’œuvre d’une rare beauté, réalisé en 2007 par la Franco-Marocaine Izza Genini.
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