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			 Le tir réussi d'une fusée nord-coréenne en décembre --qui s'appuie sur la même technologie qu'un tir de missile balistique -, suivi deux mois plus tard d'un 3e essai nucléaire ont entamé la nonchalance du Sud-Coréen de la rue, qui ne prêtait plus guère attention aux harangues guerrières venues du Nord.
Ces derniers jours, Pyongyang a dénoncé l'accord d'armistice qui avait mis fin à la guerre de Corée en 1953, brandi la menace d'une "guerre thermonucléaire" et averti les Etats-Unis qu'ils s'exposaient à une "frappe nucléaire préventive".
Nul mouvement de panique semblable à celui de 1994, qui avait vu les habitants se précipiter dans les magasins pour constituer des réserves d'approvisionnement après que Pyongyang avait menacé de transformer Séoul en "mer de feu". Mais le plus grand supermarché en ligne, G-Market, a enregistré ces derniers jours un pic de ses ventes de conserves et de nouilles instantanées.
Et selon le centre d'études Asian Institute, qui conduit tous les ans des enquêtes d'opinion nationales, la proportion de Sud-Coréens estimant possible une deuxième guerre de Corée est passée de 40% en 2010 à 59% en 2012.
L'anxiété est surtout palpable chez les habitants des cinq îles situées près de la ligne de démarcation maritime entre les deux voisins, contestée par Pyongyang. Séoul maintient une présence militaire sur chacune d'elle et y a construit des abris pour les civils.

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